Le symposium des chefs d’état-major africains qui s’ouvre aujourd’hui, à Tunis, a été créé en 2011, avec l’objectif d’instaurer une plateforme commune pour promouvoir le dialogue, la sécurité et le développement, par le biais des forces aériennes du Continent.
Confirmant son retour aux sources et sa vocation africaine, la Tunisie s’apprête à accueillir, aujourd’hui, du 26 février au 1er mars, le 13e symposium périodique de l’Association des chefs d’état-major des forces aériennes africaines, avec la participation de pas moins de 40 représentants des pays africains, ainsi que des membres des forces aériennes de l’armée des États-Unis, des forces de l’air relevant du Commandement militaire des États-Unis d’Amérique pour l’Afrique (Africom), ainsi que des représentants de l’Organisation des Nations unies.
Cette manifestation, intitulée «La coopération africaine dans le domaine de la formation et de l’entraînement», contribuerait, selon le communiqué du ministère de la Défense nationale, à placer en pole position les forces armées nationales, et particulièrement l’armée de l’air. Objectif, en faire un pôle régional et continental en matière de formation et d’entraînement dans divers domaines liés à l’aviation et à l’espace.
Dans le sillage du symposium, des workshops sont prévus à cette occasion avec la tenue, notamment, de l’atelier sur «La femme, la paix, et la sécurité», qui sera axé sur le rôle des femmes dans les forces armées et leur autonomisation pour assumer des responsabilités de commandement.
Ce symposium vient confirmer les choix nationaux de diversifier la coopération avec ses partenaires, en accordant au continent africain une place de choix, avec des opportunités de coopération plus vastes et plus prometteuses.
Optimiser le transport aérien entres les pays africains
D’ailleurs, cet événement s’inscrit dans le droit fil de la volonté de la Tunisie de hisser la coopération militaire à un niveau supérieur avec les Etats et organisations participants. Le symposium des chefs des armées de l’air africains, organisé annuellement depuis 2011, représente une plateforme pour promouvoir le dialogue, la sécurité et le développement durable et global, d’où les opportunités de faire émerger des coopérations bilatérales entre Etats africains, et internationales entre l’Afrique, d’autres pays et groupements dont la Chine, le Royaume d’Arabie saoudite, l’Inde.
Ainsi, outre la coopération à caractère purement militaire, ledit symposium veut jeter les bases d’un partenariat durable qui soit dans l’intérêt des différents peuples des pays africains avec le concours des Etats-Unis, l’objectif principal étant d’instaurer la sécurité et la stabilité avec l’idée de pouvoir relever les défis auxquels font face les Africains dans divers domaines, notamment sécuritaire, mais aussi économique, technologique et social.
Mieux, c’est une occasion pour améliorer les conditions de transport, notamment aérien, entre les pays africains, dans le sens où il s’agit d’un vecteur favorisant la dynamique économique et le déplacement des personnes et des marchandises à travers le monde.
«La femme, la paix et la sécurité »
Il s’agit de dynamiser les échanges d’expertises et de renseignements entre les forces aériennes des pays africains, en vue d’exploiter les données pour la stabilité des pays du continent, génératrice d’un climat propice à la mise en œuvre de projets de développement.
Le thème choisi de cette 13e édition du symposium est révélateur à plus d’un titre. On soulignera sa pertinence pour mettre l’accent sur la coopération en matière de formation et d’entraînement dans le secteur militaire, et de confirmer la présence de la femme dans les forces armées. Les précédentes éditions du symposium ont eu à examiner des sujets majeurs, à l’instar des «menaces transnationales pour la puissance aérienne africaine». En 2018, à Marrakech, la 8e édition était destinée à fédérer les «efforts au service de la sécurité et de la stabilité en Afrique».
Le symposium des chefs d’état-major africains a été créé en 2011, avec l’objectif d’instaurer une plateforme commune pour promouvoir le dialogue, la sécurité et le développement, par le biais des forces aériennes du Continent. Ce que la 13e édition s’attellera à consolider dans l’intérêt des peuples et des pays africains.