Les relations tuniso-émiraties ont connu une relance après l’enclenchement du processus du 25 juillet et les mesures décidées par le président Kaïs Saïed. Environ vingt conventions sont en négociations.
Les Emirats arabes unis est en tête des pays du Conseil de Coopération du Golfe en termes d’échanges commerciaux, et c’est le premier client des exportations tunisiennes dans cette région. En effet, les échanges commerciaux ont évolué de 107% en 2022 avec un total de 1.543 millions de dinars contre 741 millions de dinars en 2021. Les exportations tunisiennes ont augmenté de 44% au cours de la même période pour atteindre 382 millions de dinars, alors que le nombre des entreprises tunisiennes exportatrices vers ce marché a évolué, passant de 231 entreprises en 2021 à 242 en 2022.
A l’actif des Emirats, 42 entreprises, ayant des parts de capitaux en Tunisie, et créant plus de 14 mille emplois dans divers secteurs dont l’énergie, le tourisme, les télécommunications, les services, etc.
En 2022, le groupe Boukhater avait annoncé la reprise de ses activités en Tunisie à travers le mégaprojet de la cité sportive, dont l’investissement s’élève à 5 milliards de dollars américains. De même, d’autres groupes émiratis ont exprimé un intérêt pour la réalisation de projets en Tunisie, dans divers secteurs dont l’énergie solaire et précisément l’installation d’une station de production du solaire à Kairouan pour un investissement de 100 millions de dollars.
La coopération financière avec le Fonds de développement d’Abu Dhabi est sujette de 11 conventions de prêts et dons moyennant une valeur totale de 187,6 millions de dinars et investissements dans les secteurs de l’agriculture, le tourisme, et autres. La Tunisie cherche à bénéficier d’un prêt de 500 millions de dollars américains pour financer ses dépenses budgétaires.
La coopération bilatérale tuniso-émiratie s’étend vers d’autres secteurs, à savoir la coopération technique et l’emploi.