Plus question pour les «Jaune et Noir» de Ben Guerdane de continuer à gâcher des points précieux.
Avec trois matches consécutifs sans victoire et la rétrogradation à la cinquième place avec 9 points en compagnie de l’AS Soliman qui est en train d’effectuer un retour en force, l’USBG est plus que jamais à la croisée des chemins. Ce match au sommet contre l’OB de Imed Ben Younes est d’une importance capitale pour les protégés du nouveau coach Mohamed Ali Mâalej qui a pris la place de Ramzi Jarmoud. «Ce n’est pas facile de commencer par un grand challenge à relever et je n’ai pas de baguette magique pour redorer le blason dès mon premier match», a-t-il fait comme première déclaration. «Mais on est là pour assumer cette lourde charge et tenter de renouer avec les bons résultats». Mohamed Ali Mâalej a l’avantage de disposer d’un bon effectif, riche et varié. Ce qui ne marche pas ? Un passage à vide essentiellement moral et un problème d’efficacité en attaque. La dernière défaite contre l’ES Métlaoui par trois buts à un l’a bien montré. Après avoir fait le plus difficile et ouvert la marque par Nassim Sioud, l’USBG n’a pas appuyé sur les pédales et a sombré inexplicablement en prenant trois buts dans les 20 dernières minutes. Par baisse de régime physique ? Certainement. Et aussi cette mauvaise gestion tactique de la seconde période notamment après l’ouverture du score qui aurait dû être un vrai catalyseur. Que peut faire Mohamed Ali Mâalej pour commencer à sauver la situation devenue inquiétante ? Retrouver la fraîcheur physique du groupe, travailler sur le moral de sa troupe et faire un bon coaching d’un match décisif. Ça paraît facile sur le papier, mais ce n’est pas aussi aisé face à des Béjaois bien requinqués. Il y a un problème défensif à résoudre au niveau de la charnière centrale après le départ de sa pièce maîtresse, Chawkhi Ben Khedher, au CSS. Trouver la formule adéquate avec le trio Mohamed Amine Belakhel, Aziz Boucetta et Rayan Haddad. Il y a d’autres formules à essayer au niveau de l’animation offensive avec une variété de choix de milieux offensifs (Houssem Habbassi, Ayoub Mcharek, Ayoub Châabane, Mohamed Nasr Hamed, Junior Bida et Youssef Mosrati) pour éviter la confusion dans les tâches et trouver la complémentarité dans les profils des joueurs de départ. Il y a, enfin, un réglage à faire en pointe pour que le duo Mohamed Ali Amri-Nassim Sioud retrouve sa flamme et son efficacité avec une chance à redonner pour Amine Khalloufi comme ailier droit. Contrairement à d’autres équipes, l’USBG n’a pas un problème d’effectif. Elle a juste besoin de quelques réglages et d’un petit déclic.
