L’ex-adjoint retrouve le poste d’entraîneur en chef comme en 2022. Pour le moment, il aura à meubler la trêve et redresser la barre.
Nabil Kouki avait bien dit après la défaite devant l’USM qu’il avait les valises déjà prêtes pour partir, et ce, dans l’intérêt du CSS après un ultime entretien avec le président du club, Abdelaziz Makhloufi. La réunion prévue entre les deux hommes n’a pas tardé et les deux parties ont convenu d’un divorce à l’amiable. L’entraîneur partant n’a pas caché d’ailleurs que son 4e passage au CSS n’a pas été aussi réussi que les trois précédents et qu’il a été même frustrant. Avec un effectif limité, et après avoir tout essayé pour trouver un collectif capable de pallier l’absence de joueurs piliers surtout dans le compartiment offensif, il a fini par comprendre qu’il n’avait plus de marge de manœuvre pour changer le piètre visage de l’équipe et renouer avec les bons résultats. La priorité des priorités pour le bureau directeur des Sfaxiens était donc cette annonce de divorce à l’amiable pour atténuer la grogne des supporters des «Noir et Blanc», irrités et dépités aussi par le cas Alâa Ghram, absent à cause d’une bévue administrative dans un match décisif. L’annonce a été faite dans la nuit du lundi à mardi par le porte-parole officiel du club, Jawhar Lâadhar. Dans l’attente d’un entraîneur expérimenté et d’envergure, le choix s’est porté sur l’adjoint Karim Delhoum pour monter en grade de premier entraîneur. Avec bien du pain sur la planche car la 2e et 3e places sont encore à la portée et il va falloir redonner aux joueurs cette culture de l’effort et de la gagne pour tenter de terminer dans le trio de tête du play-off malgré le mauvais départ.
