Quand il s’agit de bergers dans les montagnes jouxtant les zones frontalières ou de nomades au Sahara qui sont victimes de terrorisme, les médias se limitent à rapporter les faits sans plus. Pourtant, la mine qui a explosé sous les pieds d’un berger au mont Mghilla vient nous rappeler que le terrorisme nous guette toujours et que la promptitude de nos forces de sécurité est plus que jamais recommandée. En effet, l’incident n’est pas banal et le combat contre les forces du mal et celles de la division se poursuit. La sécurité nationale est toujours menacée malgré les succès sécuritaires enregistrés à ce niveau. L’attentat terroriste à Moscou démontre que même les puissances mondiales ne sont pas à l’abri de ce fléau. D’ailleurs, un pays comme la France a hissé le niveau d’alerte à son degré le plus élevé pour parer à des risques d’attentats. C’est pourquoi ce genre d’explosion de mine ne doit pas passer inaperçu. Car la menace est encore là et le danger est toujours réel.
En effet, étant donné l’impact du coup de balai qui s’opère dans le pays pour le débarrasser des forces du mal à tous les plans, ces mains obscures et occultes, souillées par le sang, nous guettent plus que jamais et s’escriment à étancher leur soif dans les villes ou dans les montagnes. Elles sont prêtes à profiter de la moindre baisse de garde pour frapper de nouveau avec l’espoir ténu de semer le chaos et la peur même chez de paisibles bergers. Oui, ils sont toujours parmi nous, opérant en loups solitaires ou en groupes constitués et le combat engagé contre eux n’est pas encore terminé. De ce fait, nous devons avoir un œil vigilant sur eux et être prêts avec force et détermination pour achever une mission de libération à même de nous permettre de retrouver la quiétude et la sécurité qui sont nécessaires non seulement pour une vie sans menaces mais aussi pour ramener investisseurs et visiteurs.
