Accueil Actualités Procès Chokri Belaïd : L’affaire de l’appareil secret n’a pas encore été tirée au clair

Procès Chokri Belaïd : L’affaire de l’appareil secret n’a pas encore été tirée au clair

 

Ce processus se poursuit aujourd’hui pour dévoiler l’identité de ceux qui ont planifié, financé et pris la décision de l’assassinat, prévient Zied Lakhdhar.

Le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifiés, Zied Lakhdhar a souligné, hier, la poursuite de la bataille de révélation de la vérité sur l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, citant, notamment, le dossier de l’appareil secret qui est étroitement lié au dossier de l’assassinat».

Dans une déclaration donnée à l’issue du verdict, Lakhdhar a ajouté que le processus de révélation de la vérité comporte plusieurs dossiers dont notamment celui de l’appareil secret au sein de l’Etat.

Ce processus se poursuit aujourd’hui pour dévoiler l’identité de ceux qui ont planifié, financé et pris la décision de l’assassinat, prévient Zied Lakhdhar.

Selon le prononcé du verdict dont la lecture a été donnée par le premier substitut du procureur général près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Aymen Chtiba, lors d’un point de presse tenu mercredi à l’aube, au siège du Tribunal et diffusé en direct via la chaîne télévisée «Wataniya 1».

Le secrétaire général du Parti a souligné que la planification et le financement sont liés dans cette  affaire et sont en cours de traitement au pôle de lutte contre le terrorisme.

Il a précisé que des dirigeants du parti ont été auditionnés dans ce contexte, soulignant que les jugements représentent un pas important sur la voie de la révélation de la vérité.

Il a ajouté que c’est au comité de défense dans l’affaire de Chokri Belaïd qu’il revient d’évaluer ces décisions et d’agir en conséquence, saluant «le rôle crucial de cette équipe qui a mené une enquête importante pour dévoiler la vérité».

Concernant les obstacles qui ont entravé la révélation de la vérité depuis 2013, date de l’assassinat de Belaïd, il a évoqué la dissimulation des faits et le refus de répondre aux demandes du comité de défense, ainsi que la fragmentation du dossier en plusieurs affaires.

Il a rappelé que le procureur qui a traité le dossier (faisant référence à Béchir Akremi, ancien procureur de la République au Tribunal de première instance de Tunis) et accusé de dissimulation des faits et de manipulation du dossier, est actuellement en détention.

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