Zarzis est une ville cosmopolite. Les Africains subsahariens, les Syriens et autres y sont nombreux pendant ce mois de charité, de solidarité et de générosité. Ils se sont intégrés et font augmenter le nombre des familles démunies et qui ont besoin d’aides au cours de ce mois saint.
En fait, la demande constatée par l’Union locale de solidarité sociale dépasse de loin l’offre des autorités, pour les 16 imadas. Et ce, malgré aussi les 1.500 places environ assurées par les restos du cœur. Un autre phénomène également remarqué est le nombre considérable des demandeurs d’aumône, dans les souks et les marchés, devant les banques, la poste, les cabinets des médecins, les grandes surfaces et surtout les mosquées.
Générosité et bénévolat
A noter également que les citoyens s’empêchent ces jours-ci d’acheter des poissons, non pas à cause de la rareté ou la hausse des prix, mais en raison des cadavres des migrants en état de décomposition rejetés pas les vagues, nous dit-on.
En revanche, il faut signaler aussi que le point de vente du producteur au consommateur, installé par l’Office des terres domaniales (OTD), sur la route Zarzis-Jerba et où les prix des produits sont abordables, a beaucoup rendu service aux habitants, d’après leurs dires.
Et pour rendre à César ce qui est à César, le travail réalisé par le trio activiste Chahreddine, Bilel et la jeune experte-comptable Arij ne peut pas passer sous silence. Il a beaucoup renforcé l’aide. En effet, les efforts qu’ils ont accomplis ont permis à satisfaire presque toutes les demandes, au cours de cette deuxième quinzaine de Ramadan à Zarzis comme à Jerba. Arij, utilisant sa propre voiture, fait du porte-à-porte pour semer la joie au sein des plus nécessiteux. Sans contrepartie. Ses gestes si généreux et ses actions de bénévolat font ainsi sa notoriété.