Bourse de Tunis: Un léger retrait de + 0,19%
Le marché a enchaîné une deuxième séance consécutive baissière, terminant sur un léger retrait de + 0,19% à 8904,87 points, et ce, dans un faible volume de 1,9 MD. Le titre « Stip » s’est distingué sur la séance, chapeautant le palmarès de la cote. Dans un flux de transactions quasi-nul, l’action du spécialiste en pneu a signé une avancée de 4,5% à 3,970 dinars. Le titre « CIL » a figuré parmi les plus fortes hausses de la séance. L’action du loueur a inscrit une progression de 4,4% à 22,440 dinars. La valeur a drainé des échanges de 39.000 dinars sur la séance. Le titre « STB » a accusé la plus forte baisse de la séance. Dans un modeste flux de 9.000 dinars, l’action de la banque étatique a reculé de 5,7% à 3,160Dt. Le titre « Monoprix » poursuit sa déroute en Bourse. L’action du spécialiste de la grande distribution a abandonné 3,4% à 4,500 dinars. La valeur a brassé un faible volume de 36.000 dinars sur la séance. Également dans le rouge, le titre « Amen Bank » a légèrement régressé de –0,19% à 37,730 dinars. L’action de banque privée a été la valeur la plus échangée sur la séance, alimentant le marché avec des capitaux de 338.000 dinars. Il est à rappeler que le marché a retrouvé des couleurs au terme de la séance du jeudi (+0,3%), terminant à 8929,5 points. Les échanges ont été relativement fournis (un volume de 7,3 MD) et concentrés sur deux valeurs : « Attijari Bank » et « Tunisie Leasing & Factoring ». Le titre « BH » s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la banque étatique s’est envolée de 6% à 12,290 dinars, dans un maigre flux de 60.000 dinars. Le titre « ICF » a, également, terminé la séance en territoire positif. L’action du producteur du fluorure d’aluminium a signé une progression de 3,9% à 64,950 dinars. La valeur a été transigée à hauteur de 173.000 dinars sur la séance. Le titre « BH Leasing » a accusé la correction la plus sévère de la séance. L’action du loueur adossé à la « BH Bank » s’est effritée de 4,3% à 2,870 dinars.
Chambre de commerce et d’industrie de Sfax: Dynamisme des relations économiques sur plusieurs marchés
La chambre de commerce et d’industrie de Sfax (Ccis) prévoit d’organiser, à Alger, une mission d’affaires multisectorielle et un forum mixte dédié à l’investissement et aux partenariats, et ce, du 5 au 9 mai 2024. Au programme, la participation à des réunions de partenariat et d’investissement entre les membres de la délégation et leurs homologues algériens, des visites de terrain de certaines structures économiques et unités industrielles, outre la visite du salon de la construction « Batimatec », qui se tiendra à Alger durant la même période. Cette mission s’inscrit dans le cadre du développement des relations économiques entre les institutions tunisiennes et algériennes, notamment dans le domaine des investissements conjoints, surtout après la promulgation d’une nouvelle législation réglementant ce domaine et qui favorisera une présence accrue des produits tunisiens sur le marché algérien. La Ccis organisera, également, un forum économique multisectoriel tuniso-camerounais qui se tiendra en marge de la 11e commission mixte tuniso-camerounaise du 23 au 24 avril 2024 à Yaoundé. Au programme de ce forum économique, une séance plénière et des rencontres B2B professionnelles avec les opérateurs économiques camerounais opérant dans différents secteurs, à savoir : BTP et matériaux de construction, agriculture et agro-alimentaire, produits et matériels médicaux et pharmaceutique, textile, TICs, commerce international, …
Aussi et en partenariat avec l’ambassade du Canada à Tunis, la Ccis organisera une mission d’affaires au Canada, du 14 au 18 mai 2024, à l’occasion de la tenue du Salon Sial Canada qui aura lieu à Montréal du 15 au 17 mai 2024. Son objectif est de prospecter les opportunités d’exportations et de partenariat offertes par le marché canadien, afin d’établir des relations d’affaires durables avec le Canada.
Bassem Ennaïfer: «Les augmentations salariales n’ont pas suivi la hausse des prix»
Bassem Ennaïfer, analyste financier, a analysé, sur les ondes d’une radio privée, les résultats de l’enquête emploi et salaires auprès des entreprises en 2022, réalisée par l’Institut national de la statistique (INS). Il a certifié que seulement 7,5% des Tunisiens perçoivent des salaires supérieurs à mille dinars. Il a fait savoir que le salaire de base moyen équivaut à deux fois le Smig. «C’est un salaire faible qui ne va pas de pair avec la hausse du coût de la vie, ce qui explique les difficultés financières des Tunisiens».
Selon l’analyste, cela remonte à des choix stratégiques qui remontent aux années 70 et visant à faire du pays une destination à main-d’œuvre pas chère. «Les augmentations salariales n’ont pas suivi la hausse considérable des prix, enregistrée depuis une dizaine d’années. Les salaires du secteur public ont nettement augmenté, mais ce n’est pas le cas pour le secteur privé», a assuré Ennaïfer.
Pour lui, même si les investisseurs étrangers sont attirés par les salaires tunisiens, ces derniers ne manquent pas de suivre d’autres indices comme les coûts sociaux et fiscaux pour venir s’installer sur notre sol ».