Les miniers souffrent en silence. Pas d’entraînements et pas d’argent. Fort inquiétant !
Contrairement à ce qui a été programmé, le club n’a pas repris les entraînements en prévision de la nouvelle saison à l’heure où nous publions. Les joueurs font l’école buissonnière, revendiquant le paiement de leurs arriérés. Côté recrutement, il n’y a pas de quoi jubiler et un seul renfort est digne d’être cité. Il s’agit d’un Algérien évoluant au milieu de terrain du nom de Abderrahmen Ben Jemaa (ex-Skikda ).L’étiquette de SDF continue à lui coller comme son ombre puisque les travaux n’ont pas encore demarré, contraignant ainsi les responsables à partir en quête d’un terrain pour, au moins, les deux premiers matchs (USBG,ESS).L’éventualité de revenir à Kébili demeure d’actualité tant que le litige financier avec les forces de l’ordre à Tozeur n’a pas été épongé, alors que les incidents du dernier (ESM-CA) planent encore au ciel et laissent le retour à ce stade une solution loin d’être dénuée de tous risques.
AGE reportée
L’AG élective reportée au 18 du mois courant ne sera pas une issue heureuse pour une situation implacable du moment que les candidats ne se bousculent pas à la porte du secrétariat général du club. Tous ceux qui ont daigné tenir la baraque, durant un été (chaud), campent sur leurs positions même si leurs revendications sont plausibles : débloquer des fonds pour apporter de l’huile à la machine. La modeste somme accordée par le trust de la région risque d’être insuffisante pour combler le gouffre financier de l’exercice écoulé et subvenir aux besoins de la préparation de l’intersaison.
Alors, l’on est en droit de se poser une multitude d’interrogations : y a-t-il un maître dans la maison ? Qu’en est-il des autorités locales qui sombrent dans une léthargie inquiétante ? Et enfin quel sera le sort d’un club qui a souvent constitué une soupape dans une région du bassin minier qui bouillonne depuis l’après-révolution à cause de ses maux ?
Hafedh TRABELSI