Le nombre d’heures de travail dans la fonction publique en Tunisie est presque similaire à celui en vigueur dans de nombreux pays du monde, précise la présidence du gouvernement dans une correspondance officielle adressée au Parlement, soulignant que la réduction du temps de travail n’est pas envisageable pour le moment.
Dans une correspondance officielle au Parlement, en réponse à une question écrite adressée par le député Youssef Toumi et publiée sur le site officiel de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) concernant la révision du nombre d’heures de travail dans la fonction publique, la Présidence du gouvernement a révélé que «le projet de révision de la loi de la fonction publique ne comprenait pas de dispositions relatives à la révision du nombre d’heures de travail».
«Le nombre d’heures de travail dans la fonction publique en Tunisie est presque similaire à celui en vigueur dans de nombreux pays du monde», a-t-elle précisé, soulignant que la réduction du temps de travail n’est pas envisageable pour le moment.
En réponse à la question du député sur la possibilité d’uniformiser le temps de travail des agents de sécurité du secteur public et des établissements publics avec celui de leurs homologues de la fonction publique, la Présidence du gouvernement a indiqué que cette question ne se pose pas pour plusieurs raisons.
En effet, les agents de sécurité du secteur public et des établissements publics sont soumis aux dispositions de leurs propres statuts, tandis que les agents de sécurité de la fonction publique sont soumis aux dispositions de la loi de la fonction publique, selon la même source.
Elle a souligné que la nature du travail des agents de sécurité publics et les établissements publics requiert l’adoption d’un système spécial pour cette catégorie de personnel en fonction de la nature de l’activité de l’institution ou de l’établissement concerné.
Dans sa question écrite au gouvernement, le député Youssef Toumi a souligné que les agents de sécurité du secteur public travaillent 12 heures par jour, et ce ,tout au long de l’année, ce qui est contraire aux dispositions du code du travail, a-t-il estimé.