En marge de la défaite de l’USBG contre l’UST : Mâalej et les siens broient du noir 

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Ils avaient espéré pouvoir revenir du Stade Néjib-Khattab à Tataouine par au moins un nul qui les aurait éloignés de la zone rouge, mais en vain…

L’USBG avait fait le plus difficile dans un derby, à savoir ouvrir le score par Ayoub Mcharek ( 37 ‘) mais l’équipe s’est fait avoir dans le dernier quart d’heure avec le but égalisateur des Tataouinis (78 ‘) et le deuxième but assassin du renard de la surface de réparation Fabien Winley ( 82 ‘). Les ‘‘Jaune et Noir’’ de Ben Guerdane n’en reviennent pas encore de cet énorme gâchis qui les a fait revenir à la zone rouge du classement après avoir vendu la peau de l’ours un peu tôt et pensé s’en être suffisamment éloignés. «Ce qui nous est arrivé était évitable », avoue avec regret le coach Mohamed Ali Maâlej.  Nous tenions la partie bien en main et subitement nous avons lâché le manche pour laisser notre adversaire revenir de loin. Cela ne se pardonne pas à un stade aussi avancé de la compétition. Cet errement incompréhensible en fin de match nous l’avons payé cash».

Trois matches pour redresser une situation compromise

Heureusement que le destin des coéquipiers de Saifeddine Charfi est toujours entre leurs mains. Ils reçoivent l’ESM demain, se déplacent pour affronter l’OB le 1er juin avant d’en découdre avec l’ASM le 15 du même mois à Ben Guerdane. Quatre points pourraient leur suffire pour sauver leur peau, mais ils pourraient avoir besoin de six points pour ne pas avoir à attendre d’autres résultats favorables et à regarder jusqu’à la fin dans leur rétroviseur. «C’est un peu de notre faute si nous avons été entraînés dans ce pétrin après avoir vu le bout du tunnel, poursuit le coach Mohamed Ali Maâlej. Notre devoir envers ce large public qui nous soutient est de faire le grand sursaut que tout Ben Guerdane attend et de ne pas rater le dernier virage.  A cœur vaillant, rien n’est impossible. Je fais confiance à mes joueurs pour se racheter de ce dernier faux pas comme il se doit et assurer le maintien même sur le fil. «La mission de l’USBG n’est pas impossible, en effet, mais en football on n’est jamais sûr de rien à l’avance.

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