Renforcer le financement destiné aux priorités de l’Europe
La Commission européenne propose un budget annuel de 199,7 milliards d’euros pour l’Union européenne (UE) au titre de l’exercice 2025, avec pour objectif de “renforcer le financement destiné aux priorités de l’Europe”.
Ce budget sera complété par une enveloppe estimée à 72 milliards d’euros pour les décaissements au titre du plan de relance européen “Next Generation EU”, indique l’Exécutif européen, notant que le budget 2025 aidera l’UE à respecter ses priorités politiques, tout en intégrant les modifications convenues lors de la révision à mi-parcours du cadre financier pluriannuel (CFP) en février 2024.
Le projet de budget pour 2025 oriente les fonds vers les secteurs où “ils peuvent produire les effets les plus positifs et selon les besoins des États membres de l’UE et de nos partenaires du monde entier, afin de rendre l’Europe plus résiliente et mieux préparée pour l’avenir au bénéfice des citoyens et des entreprises de l’UE”, affirme la Commission.
Selon l’UE, cet objectif sera atteint en favorisant les transitions écologique et numérique, en créant des emplois et en renforçant l’autonomie stratégique de l’Europe et son rôle à l’échelle mondiale. Le budget annuel pour 2025 devra être formellement adopté par l’autorité budgétaire de l’UE avant la fin de l’année.
Singapour en tête du classement mondial de la compétitivité 2024
Singapour a gagné trois places pour se hisser en tête du classement mondial de la compétitivité 2024 de l’International Institute for Management Development (IMD).
Devançant la Suisse, le Danemark et l’Irlande, la cité-État asiatique s’est distinguée en matière de performance économique, d’efficacité de l’action gouvernementale, d’efficacité des entreprises et d’infrastructures, explique l’IMD dans un rapport publié récemment.
Singapour a notamment décroché les premières places dans les catégories «efficacité des entreprises» et «infrastructures technologiques» de ce classement établi sur la base de 333 critères.
Toutefois, l’IMD souligne que Singapour doit encore s’améliorer en ce qui concerne les prix des loyers et le coût des transports, deux éléments qui impactent négativement la compétitivité du pays d’Asie du Sud-Est.
Institution internationale basée à Lausanne en Suisse, l’IMD publie son classement mondial de la compétitivité chaque année depuis 1989. Ce classement prend en considération la qualité des infrastructures, les résultats économiques et l’efficacité des gouvernements et des entreprises de 67 pays
Londres redevient la première place boursière d’Europe
La Bourse de Londres (LSE) a retrouvé sa place de premier marché européen, pour la première fois depuis près de deux ans, selon des données compilées par Bloomberg.
La valeur totale des sociétés cotées à la London Stock Exchange a atteint 3,18 milliards de dollars, dépassant la valeur totale des sociétés cotées à Paris, qui s’élevait à 3,13 milliards de dollars, a indiqué la même source, alors que des données distinctes de Refinitiv, une filiale du London Stock Exchange Group, suggèrent également que la valeur de marché des sociétés cotées au Royaume-Uni est désormais plus importante.
Selon les experts, ce résultat s’explique par les turbulences politiques en France et l’incertitude qui entoure les prochaines élections législatives, tandis que le marché britannique se redresse après plusieurs années de sous-performance.
La LSE a été le plus grand marché boursier d’Europe pendant de nombreuses années avant d’être dépassé par la Bourse de Paris en novembre 2022. À l’époque, les analystes ont attribué la contre performance du LSE aux retombées de la politique économique, à la faiblesse de la livre, aux craintes de récession et au Brexit.
Les investisseurs perçoivent désormais moins d’incertitude au Royaume-Uni, malgré les élections générales prévues pour le 4 juillet. De plus, l’euro s’est également affaibli par rapport à la livre sterling.
Le FMI ouvre un centre régional à Shanghai
Le Centre régional du Fonds monétaire international (FMI) à Shanghai a officiellement ouvert ses portes, selon la Banque populaire de Chine (BPC). Le centre à Shanghai constitue un des centres régionaux établis par le FMI pour renforcer l’engagement et la coopération avec les économies de l’Asie Pacifique.
Ce centre est appelé «à mener des recherches pertinentes dans les domaines d’intérêt pour les marchés émergents et les pays à revenu intermédiaire», selon la même source. Il vise également «à fournir un soutien ciblé au renforcement des capacités pour ces économies, ainsi qu’à sauvegarder la stabilité financière régionale et mondiale». Lors de la cérémonie de lancement du centre, le gouverneur de la BPC, Pan Gongsheng, a déclaré que ce centre approfondirait la coopération entre le FMI et la Chine et renforcerait les échanges et la coopération en matière de politiques macroéconomiques parmi les pays de l’Asie Pacifique. Ce centre soutiendrait aussi la stabilité financière régionale et mondiale, a-t-il encore mentionné.
Pétrole : l’incertitude de la demande persiste
Les prix du pétrole restent stables, les traders attendant les signes d’une hausse de la demande estivale, espérée, pour soutenir les prix, alors même qu’une offre abondante menace d’atténuer les gains.
Les contrats à terme de référence sur le brut Brent étaient en baisse de 200 à 84,23 dollars le baril. Le Brent est revenu d’une clôture de début juin à 77,52 $, mais reste en deçà de ses sommets de 90 $ de la mi-avril.
«Le marché pétrolier s’est recentré sur ses fondamentaux, qui étaient faibles depuis un certain temps», a déclaré Francisco Blan, stratège en matières premières et produits dérivés de la BoFA, dans une note, ajoutant que les stocks mondiaux de pétrole brut et le stockage de produits raffinés aux Etats-Unis et à Singapour étaient plus élevés.
Dans le même temps, la croissance de la demande mondiale de pétrole a ralenti à 890.000 barils par jour sur un an au premier trimestre, et les données suggèrent que la croissance de la consommation a probablement encore ralenti au deuxième trimestre, a-t-il déclaré dans la note.
«Les dernières prévisions fournies par l’Opep+, ainsi que leurs perspectives inchangées de croissance de la demande de 2,25 millions de barils par jour, signalent une stagnation de la croissance de l’offre de pétrole pour 2024 et un risque apparent de baisse de la production en 2025», a déclaré Patricio Valdivieso, vice-président de Rystad Energy et leader mondial de l’analyse du commerce du brut.