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L’IA générative: Une chance pour transformer les emplois en Afrique

Selon une étude de « McKinsey & Company » de 2023, l’intelligence artificielle pourrait entraîner une augmentation de la productivité du travail allant jusqu’à 0,6 % par an jusqu’en 2040. Un livre blanc de Microsoft souligne que « l’Afrique a une occasion unique de façonner l’avenir du travail » en tirant parti des grands modèles d’apprentissage du langage (LLM), un type d’IA générative. Ce document prévoit que l’IA générative pourrait transformer radicalement les emplois des travailleurs du savoir en modifiant la nature des tâches, les compétences nécessaires et les résultats attendus. Ravi Bhat, responsable de la technologie et des solutions chez Microsoft Afrique, explique que l’IA générative a le potentiel non seulement de métamorphoser les environnements de travail, mais aussi d’ouvrir de nouvelles opportunités pour les jeunes en matière de création d’emplois. De plus, elle pourrait favoriser l’innovation et contribuer à la croissance économique et à la stabilité à travers le continent, a-t-il précisé lors d’une rencontre en Afrique du Sud, où il a partagé les perspectives et les réflexions sur l’avenir du travail à l’ère de l’IA en Afrique. Jacki O’Neill, directeur de Microsoft Research Africa, ajoute que l’accès croissant des Africains aux outils d’IA générative réduira les obstacles à l’emploi et pourrait accroître les opportunités de formation. Le livre blanc, intitulé « AI and the Future of Work in Africa » (L’IA et l’avenir du travail en Afrique), a été rédigé par Microsoft, en collaboration avec un collectif d’experts en IA générative à travers le continent. L’IA générative se réfère aux algorithmes capables de créer de nouveaux contenus, tels que « ChatGPT », qui peuvent produire des fichiers audios, du codage, des images, des textes, des simulations et des vidéos. Les experts estiment que les récentes avancées dans ce domaine pourraient transformer profondément notre approche de la création de contenu.

« X » déploie une nouvelle fonctionnalité IA Une fonctionnalité

prometteuse

Depuis le lancement de « xAI », l’année précédente, Elon Musk utilise la plateforme « X » pour expérimenter les capacités en intelligence artificielle du modèle Grok. Au-delà des fonctionnalités de base du chatbot, « X » exploite ce modèle pour résumer les actualités et les événements tendance. Récemment, la plateforme a introduit une nouvelle fonctionnalité intitulée « Plus d’informations sur ce compte », visant à fournir des résumés générés par l’IA sur les utilisateurs. Bien que cette fonctionnalité soit prometteuse, les résultats obtenus se révèlent souvent décevants. Les utilisateurs payants peuvent accéder à ce nouvel outil en survolant un identifiant ou un nom d’affichage sur le site web de « X ». En cliquant sur le bouton « Plus d’informations sur ce compte », ils peuvent obtenir un résumé généré par l’IA. Cependant, les informations fournies par Grok s’avèrent parfois génériques et, dans d’autres cas, incorrectes. Par exemple, lors de demandes d’informations sur les collègues Sean O’Kane et Amanda Silberling, Grok a délivré des descriptions génériques concernant le type de publications qu’ils partagent sur la plateforme.

Plus problématique encore, Grok a attribué à Jagmeet Singh, un collègue, le statut d’expert en Canada, malgré son absence de publications significatives sur ce sujet. Dans un autre cas, lorsque des informations ont été demandées sur Hardik Pandya, SVP design et produit de la startup ed-tech Unacademy, Grok a fourni des détails sur Hardik Pandya, le joueur de cricket indien, plutôt que sur le professionnel recherché. X a reconnu les limites de cette fonctionnalité en soulignant que Grok, dans sa version 1.5, est encore en phase de développement et susceptible de faire des erreurs.

Un message d’avertissement précise : « La version 1.5 de Grok est une fonctionnalité précoce et peut faire des erreurs. Vérifiez ses résultats». Malgré les améliorations possibles, la fonctionnalité « Plus d’informations sur ce compte » ne semble pas offrir d’informations supplémentaires significatives par rapport à celles accessibles directement sur les profils des utilisateurs. Étant donné l’accès de Grok aux données de X, une amélioration de cette fonctionnalité est nécessaire pour fournir des renseignements plus précis et pertinents sur les utilisateurs.

Proton Wallet: Un premier produit en cryptomonnaie

« Proton », la société suisse renommée pour ses services d’email sécurisé, de VPN et de stockage, a récemment dévoilé son premier produit en cryptomonnaie : le « Proton Wallet ». Ce portefeuille crypto, axé sur le bitcoin pour le moment, marque une nouvelle étape dans l’évolution de l’entreprise vers le secteur des cryptomonnaies.

Le « Proton Wallet » est un portefeuille de self-custody permettant aux utilisateurs de garder le contrôle total de leurs clés privées. Contrairement aux plateformes d’échange telles que Coinbase ou Binance, qui gèrent cette complexité en interne, Proton offre une solution où les transactions sont approuvées via une paire de clés publiques et privées. Afin de garantir la sécurité des actifs, « Proton Wallet » utilise une phrase de récupération pour la sauvegarde des clés privées, semblable à d’autres portefeuilles comme MetaMask ou Ledger. En cas de perte de l’appareil, les utilisateurs peuvent restaurer leur portefeuille en entrant leur phrase de récupération sur un autre dispositif. Bien que cette méthode de sauvegarde soit efficace, les utilisateurs doivent rester vigilants contre les campagnes de phishing visant à obtenir ces phrases de récupération. Un des points forts du « Proton Wallet » est son intégration avec l’écosystème Proton, qui compte plus de 100 millions de comptes. Les utilisateurs pourront ainsi envoyer des bitcoins à d’autres utilisateurs de « Proton Wallet » simplement en entrant leurs adresses email, évitant ainsi les longues clés publiques.

De plus, Proton a établi des partenariats avec des entreprises tierces telles que Banxa et Ramp pour faciliter l’achat de bitcoins avec des monnaies fiduciaires. Andy Yen, co-fondateur et CEO de Proton, a souligné que le Proton Wallet vise à simplifier les transactions en bitcoin tout en préservant la nature décentralisée et non-custodiale du bitcoin. Selon lui, ce portefeuille rend les transactions en bitcoin aussi accessibles que celles effectuées via PayPal. Actuellement, le « Proton Wallet » est disponible en accès anticipé pour les abonnés au Proton Visionary Plan, coûtant 39,99 $ par mois (ou 29,99 $ par mois avec un abonnement annuel). L’entreprise prévoit de le déployer à tous les utilisateurs de Proton dans un avenir proche, avec une disponibilité en tant qu’application web ainsi que sur iOS et Android. Bien que Proton n’innove pas radicalement avec ce produit, le « Proton Wallet » offre une option solide pour les débutants en cryptomonnaie. Toutefois, la cryptomonnaie restant un sujet controversé, il sera intéressant de suivre l’impact de cette nouvelle offre sur l’image de marque de Proton.

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