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Commerce parallèle : 70 milliards, un montant très élevé pour l’économie nationale

« Ces dernières années, les lois financières introduisaient des dispositions sur les mécanismes et les moyens limitant l’impact négatif du commerce parallèle », c’est ce qu’a déclaré le conseiller fiscal et membre du Conseil national de la fiscalité, Mohamed Salah Ayari, lors d’une récente intervention sur les ondes d’une radio privée. Et de poursuivre : «Un comité technique a été créé au sein du ministère des Finances, composé de fonctionnaires du ministère connaissant le domaine et de spécialistes en matière de recouvrement. Le comité a soumis un rapport qui abordait de nombreux sujets importants. Nous espérons que cette étude contribuera à réduire autant que possible l’impact du secteur parallèle sur l’économie nationale ». Ayari a, par ailleurs, précisé que, d’après l’Institut national de la statistique, la part de l’économie parallèle par rapport au produit intérieur brut, et hors secteur agricole, s’élève à 27,4%, alors que, selon l’Institut tunisien des études stratégiques, ce taux passe à près de 40%. Il a, également, fait savoir que l’économie parallèle représente 70 milliards. « Il s’agit d’un chiffre très élevé par rapport à l’économie nationale », indique-t-il.  L’expert a aussi  ajouté : « Nous aspirons à ce que les interventions faites en 2023 et 2024 pour réduire ce type de commerce contribuent à réduire le pourcentage de 40%. D’ailleurs, les prévisions tablent sur un taux de 35% ». Selon ses dires, il a été confirmé que le secteur parallèle comprenne, également, des secteurs déclinant un numéro d’identification fiscale. Ces derniers ne déposent pas de déclarations fiscales de manière régulière et en nombre réel, ils sont donc classés comme faisant partie du secteur informel. Il est essentiel de différencier clairement le secteur parallèle réel, inconnu de l’administration fiscale, et ceux classés dans l’économie parallèle mais qui ne disposent pas de carte d’identification fiscale ». et d’ajouter : « Il est possible d’approfondir l’étude afin de connaître les secteurs et les activités du secteur parallèle et qui sont totalement inconnus des services des recettes fiscales. Certaines des mesures approuvées sur le terrain ces dernières années ou celles incluses dans les lois de finances, notamment celle de 2019, ont eu un impact significatif, puisque le chapitre 45 stipule explicitement que les contrats liés à l’immobilier, aux actifs commerciaux, ou des moyens de transport dont le montant dépasse 5.000 dinars en espèces, sauf si des références aux moyens sur la base desquels le bien a été acquis sont stipulées. Si cela n’est pas clairement mentionné dans le contrat, il n’est pas possible de l’enregistrer ou de le faire tamponner d’une signature légalisée ». 

BTS : 57% des crédits sont alloués aux régions

D’après Khelifa Sboui, directeur général de la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS), la banque a mobilisé un budget dépassant les 100.000 dinars qui permettra, d’ici 2025, de se concentrer sur les secteurs clés tels que l’économie verte, sociale et solidaire, ainsi que l’économie bleue. Il a aussi déclaré que 57% des crédits de la BTS sont alloués aux régions conformément au principe de discrimination positive, et que 33% des projets financés concernent des femmes diplômées de l’enseignement supérieur.

Pour ce qui est du programme « Raidet », Sboui  a certifié que les crédits nécessaires pour le lancement des 1.000 projets du programme seraient débloqués dans les deux semaines à venir. Il a également, assuré que ce programme serait totalement finalisé d’ici la fin du mois d’août. « Les femmes bénéficiaires du programme « Raidet », ayant remboursé 20% de leurs crédits, vont pouvoir bénéficier de nouveaux financements pour l’extension de leurs projets ainsi que des microcrédits pour soutenir leur autonomisation économique », a-t-il précisé. 

Cepex : Salon international du bâtiment au Maroc

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise la participation des entreprises tunisiennes au Salon international du bâtiment (SIB) qui se tiendra au parc d’exposition Mohammed VI à El Jadida, du 20 au 24 novembre 2024. Cette participation entre dans le cadre de la réalisation du Programme national de la participation nationale aux manifestations commerciales à l’étranger pour l’année en cours. Le Cepex indique que ce salon est biennal, et a une dimension internationale regroupant les opérateurs du secteur du bâtiment, de la construction, de l’urbanisme et de la décoration. Cette 19e édition célébrera ses 38 ans d’existence. Le thème de cette édition sera « Mise en œuvre maîtrisée, matériaux et bâtiments valorisés » et mettra en lumière les meilleures pratiques de construction et les innovations en matière de matériaux et de valorisation des bâtiments. Ce salon constitue une plateforme incontournable pour les professionnels désireux de découvrir les dernières innovations et tendances du marché, d’établir des partenariats stratégiques et de partager leurs expériences.

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