Selon les indicateurs de l’Institut national de la statistique (INS), les emprunts intérieurs n’augmentent pas l’inflation, car ces fonds sont déposés dans les institutions monétaires nationales, ensuite injectés dans le circuit économique structuré.
La dette intérieure de la Tunisie a augmenté de l’ordre de 24,9 %, à la fin du premier semestre de l’année 2024, contre 20,5 % à la même période de l’année dernière.
Selon les indicateurs de l’Institut national de la statistique (INS), les emprunts intérieurs n’augmentent pas l’inflation, car ces fonds sont déposés dans les institutions monétaires nationales, ensuite injectés dans le circuit économique structuré.
Selon les données publiées par le ministère des Finances sur les résultats de l’exécution du budget de l’État pour le premier semestre de l’année en cours, cette situation coïncide avec la baisse significative de la dette extérieure de l’Etat de l’ensemble de la dette publique.
À la fin du mois de juin 2024 et pour la première fois depuis 2010, elle est passée sous la barre de la moitié de l’ensemble des dettes de la Tunisie, soit 48,9 %, après un cumul de 70,7 % à la fin du mois de juin 2019.
L’encours de la dette publique (dettes intérieures et extérieures restant à rembourser par l’Etat tunisien) a augmenté de 6,5%, à 127,4 milliards de dinars, soit le taux d’augmentation le plus bas depuis la pandémie de Covid-19.
Selon les experts financiers, ce ralentissement est principalement dû à la réduction de la dette extérieure de l’État, qui a baissé à la fin du mois de juin 2024 de 9,1 %, par rapport à la même période de l’année dernière, sachant que la dette publique tunisienne représente 78,1 % du PIB.