Cet été, à Zarzis, le nombre de citoyens entre estivants et touristes étrangers a dépassé la limite. Et par conséquent, malgré les campagnes de propreté entamées depuis le mois de juin et le concours de deux municipalités et un entrepreneur privé chargé de la collecte des ordures, la situation est loin d’être maîtrisable.
L’incivisme des citoyens, le peu de matériels, le laxisme et le manque de suivi des responsables de ce secteur y sont pour beaucoup. Il suffit de faire une tournée en ville pour voir les tonnes d’ordures, les poubelles renversées et même les matériaux de construction jonchant la chaussée dans plusieurs endroits. Tout cela sans compter les fuites d’eau et les chiens errants.
Le long de la côte, la situation n’a cessé d’empirer de plus en plus. Les visiteurs qui viennent faire un tour au Sud-Est, et plus précisément dans les deux villes touristiques Djerba et Zarzis, constatent clairement la différence à ce niveau. Soit deux milieux qui ne se ressemblent pas.
Initiative louable
La remarque n’a pas échappé à la reine de beauté du gouvernorat de Médenine qui n’est pas originaire de Zarzis. Elle a jugé bon d’organiser et de parrainer une campagne de propreté sur la plage de la localité de Hassi Jerbi qui se trouve non loin de l’île des rêves. Un geste patriotique prouvant qu’il n’y a pas de différence entre les villes tunisiennes.