Accueil A la une Des hommes en noir qui sifflent à tort et à travers : Quand l’arbitre fait basculer la partie

Des hommes en noir qui sifflent à tort et à travers : Quand l’arbitre fait basculer la partie

De l’inquiétude dès le départ côté sifflet avec des premiers indices pas très rassurants pour un bon déroulement de la compétition de la Ligue 1.

Trois arbitres ne sont pas sortis indemnes et exempts de tout reproche du guêpier de la première journée du championnat. Khalil Jery (ESS-OB), Sadok Selmi (USBG-CA) et Mahrez Melki (ASG-CSS). Pour le premier, il a privé l’Étoile d’un penalty à la 48e minute qui aurait pu permettre à l’ESS de revenir à la marque après le but d’avance de l’OB inscrit par Râabi Homri (45‘). Khalil Jery n’a pas vu juste en sifflant un coup franc direct en dehors de la surface, alors que la faute de main sanctionnée était à l’intérieur des 16 m 50 et méritait un coup de pied de réparation.

Khalil Jery, point noir du match

S’il y avait eu la VAR et visionnage au ralenti de cette action litigieuse, l’arbitre Khalil Jery aurait corrigé lui- même sa première décision. C’est la tournure des faits saillants du match  qui a été faussée  et pas forcément son résultat (l’ESS aurait pu égaliser sans qu’on puisse exclure que l’OB pourrait revenir à la charge et reprendre de nouveau le dessus) et ça ne peut être qu’un point noir de l’arbitrage de ce match.

Sadok Selmi approximatif

Sadok Selmi,  qui est revenu dans le circuit et à de meilleurs sentiments avec le superviseur général Néji Jouini qui l’a mis la saison passée au repos avant de le repêcher en fin de parcours, a eu tort d’ordonner de continuer le jeu après deux interventions très musclées de deux défenseurs de l’équipe de Ben Guerdane dans leur zone de vérité qui ont mis à terre deux joueurs du Club Africain et ont freiné l’action des «Rouge  Blanc» par la suite. Le contre rapide amorcé suite à ces deux interventions litigieuses a permis à Iyed Belouafi de remonter le terrain, de profiter du déséquilibre dans lequel était l’équipe de David Bettoni qui était en phase de projection  et d’obtenir le penalty qui a permis à Nassim Sioud de signer le second but et de reprendre l’avantage à la marque à 7 minutes de la fin pour l’USBG. Ce faisant, Adel Zahmoul a essayé de «blanchir» Sadok Selmi de cette erreur d’appréciation flagrante en indiquant que les deux interventions étaient «des plus régulières», mais si la VAR était présente, le penalty aurait pu être annulé et au moins une des deux fautes qui l’ont précédé confirmée. On comprend que Sadok Selmi avait été le premier à être soulagé après le but de l’égalisation heureux de Hamdi Lâabidi qui a tempéré le sentiment d’injustice et de colère des Clubistes qui ne méritaient pas la défaite sur l’ensemble du match, avec le volume et la qualité de jeu produits.

Mehrez Melki hors sujet

Concernant l’arbitre Mehrez Melki, sa prestation était vraiment catastrophique et a faussé carrément la partie. Un carton rouge pas très net à été infligé à un joueur de la Zliza « comme pour faire revenir à égalité le nombre de joueurs des deux équipes sur le terrain après l’expulsion (méritée) du défenseur sfaxien Mohamed Nasraoui. Le «coup de pouce», toujours selon l’entraîneur et le président de l’ASG, ne s’était pas arrêté à cette décision controversée. Sur l’action du but égalisateur de Amor Ben Ali, il y avait un joueur gabésien à terre au départ du contre victorieux du CSS, avant la rapide remontée de terrain et le centre de l’attaquant de Fabien Winley qui a été ponctué par un coup de tête victorieux de Ben Ali et un ballon dans les filets. Sur cette action, s’il y avait eu visionnage au ralenti dans la chambre de la VAR,  ce but aurait pu également ne pas être validé. Trois arbitres contestés et la tournure des trois matches faussée, c’est trop pour une première journée où l’arbitrage devait donner des indices rassurants pour la crédibilité de la compétition.  Si cela continue comme ça dans les prochaines journées, on aura droit à des matches chauds bouillants et à des scènes pas du tout agréables qui confirmeront que sans la VAR, ça ne va pas être facile de mener ce championnat à bon port et de faire taire des voix qui vont trouver, dans un arbitrage défaillant, le bon refuge pour cacher de mauvais castings de joueurs, des approches et choix tactiques qui n’apportent pas leur fruit et une gestion et un coaching de matches pas très réussis. Ce fut d’ailleurs toujours là les calmants et les pilules à faire avaler à des supporters en colère pour digérer et accepter des résultats décevants et pas vraiment à la hauteur des attentes.

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