Il a affirmé dans le même contexte que le nombre des institutions médiatiques a baissé de 150 établissements en 2019 à moins de 40 en 2024, dont 80% sont menacées de fermeture.
Lors d’une rencontre, organisée hier à Tunis autour du «Journalisme de qualité», Dabbar a indiqué que l’absence d’institutions de régulation pourrait baliser la voie au pouvoir judiciaire et autres institutions à l’instar de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), pour poursuivre les journalistes et les juger en fonction de leurs opinions et positions.
Pour lui, le journalisme de qualité s’impose aujourd’hui comme un réel défi pour assurer la stabilité d’un secteur en difficulté.
A ce propos, il a annoncé le lancement prochainement par le Snjt du projet «Sart-up média» pour produire des contenus médiatiques sur des supports digitaux.
Ce projet, a-t-il dit, permettra, si besoin est, de promouvoir le secteur du journalisme et par la même créer de nouveaux postes d’emploi.
Il a affirmé dans le même contexte que le nombre des institutions médiatiques a baissé de 150 établissements en 2019 à moins de 40 en 2024 dont 80% sont menacées de fermeture.
Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a aussi déclaré que le secteur des médias en Tunisie se trouve actuellement face à de réels défis, disant craindre un recul des libertés. Dabbar a évoqué la régression de plusieurs acquis, regrettant l’absence d’une politique publique pour les médias et l’application d’une législation sur la liberté d’expression et de presse.