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Cuir et chaussure: Le savoir-faire italien  au service des entreprises tunisiennes

L’Agence pour le commerce extérieur (ICE) (section pour la promotion des échanges de l’ambassade d’Italie, bureau de Tunis), en collaboration avec le Centre national du cuir et de la chaussure (Cncc), l’Association nationale des constructeurs italiens de technologies pour la chaussure (Assomac), la maroquinerie et la tannerie et l’Union nationale italienne de l’industrie du tannage (Unic), dans le cadre de l’accord de collaboration signé entre Cncc, Assomac et Unic, organise un séminaire B2B dédié aux secteurs des machines pour la préparation, traitement et finition du cuir et tendances tanneries, chaussures et maroquineries, et ce, les 23-24 octobre 2024 à Tunis. Un Workshop aura lieu le 23 octobre 2024 de 9h00 à 12h30 sur « la technologie italienne : la clé de la créativité ». Ce Workshop aura comme objectifs la formation continue sur les secteurs ciblés et le paysage de l’industrie du cuir en Italie, la formation technique sur les nouvelles technologies et les méthodes traitement du cuir et le développement des nouvelles opportunités de collaborations professionnelles entre les professionnels du secteur tunisien et italien. Le 24 octobre, est prévu un deuxième événement lequel sera consacré au thème « savoir-faire du cuir italien à portée de main au service des entreprises tunisiennes ». Il s’agit d’une exposition des tendances de la maroquinerie italienne et tunisienne.

Bassem Neifar: « La Tunisie a réussi à payer 53,7% de sa dette extérieure »

« Au cours des six premiers mois de l’année en cours, la Tunisie a réussi à payer 53,7% de sa dette extérieure », a déclaré l’analyste financier Bassem Neifar.  « L’Etat tunisien versera des sommes importantes au cours des trois prochains mois, comprises entre 7 et 8 milliards de dinars ». Intervenant sur les ondes d’une radio privée, Neifar a fait savoir que ces dettes sont représentées par des bons du Trésor à court terme estimés à 4,743 millions de dinars, outre un emprunt interne en devises étrangères, estimé à 180 millions d’euros, et 13 millions de dollars qui seront payés au cours du mois d’octobre au profit des banques locales, et ce, en plus d’un montant de 500 millions de dinars à titre d’acompte que l’Etat versera à la Banque centrale au titre de l’année 2020 », a développé l’analyste. Bassem Neifar a par ailleurs indiqué que l’Etat tunisien remboursera en octobre prochain un emprunt obligataire avec garantie japonaise d’une valeur de 50 milliards de yuans. « Il n’y a pas lieu d’évoquer le défaut de paiement de la Tunisie par rapport à ses dettes extérieures et la non amélioration de la notation de la Tunisie est due à plusieurs facteurs, dont notamment les finances publiques et les résultats économiques ». Et d’ajouter : « rembourser ses dettes extérieures en s’appuyant sur le marché intérieur, tout en préservant son rôle social, a un coût ».

Office national des aliments du bétail: Contribuer à la régulation  des stratégies nationales…

Une décision a été publiée au Jort créant l’Office national des aliments du bétail. Il s’agit d’un établissement public, doté de la personnalité morale et de l’indépendance financière, soumis à la législation commerciale dans la mesure où elle n’est pas incompatible avec la législation relative aux contributions, aux établissements et aux institutions publiques. L’Office est supervisé par le ministère chargé de l’Agriculture et est doté de plusieurs missions, à savoir la contribution à la régulation des stratégies nationales et sectorielles pour promouvoir les ressources alimentaires et la gouvernance de leur gestion, la régulation et satisfaction des besoins annuels en aliments pour le bétail. L’Office sera par ailleurs chargé de la production, de l’approvisionnement et la distribution des aliments pour le bétail. Il aura pour autre mission la constitution des stocks de réserve et d’effectuer toutes les interventions nécessaires pour ajuster le marché, la contribution à la réalisation des études techniques et économiques liées au système d’alimentation, y compris l’estimation du coût de production.

Aram Belhadj: « Une réforme du climat  des affaires et de l’investissement est impérative »

« Nous devons mettre en place une réforme du climat des affaires et de l’investissement ». Il s’agit d’un appel lancé par Aram Belhadj, professeur universitaire et expert économique, lors d’une récente intervention radiophonique. D’après lui, des taux de croissance de l’ordre 0,2%, de 0,6% et de 1%, sont faibles par rapport à un taux d’inflation dépassant les 6 %.

Belhadj explique qu’il s’agit des « quick wins », et « au regard des taux de croissances très faibles, il est souhaitable que la nouvelle loi de finances marque le départ vers des taux bien meilleurs ». Pour ce qui est des réserves en devises, Belhadj assure qu’« elles ne sont pas la propriété de l’Etat mais plutôt celles des acteurs économiques. L’Etat possède une partie de ces réserves qui lui permet de rembourser les dettes extérieures ».

L’expert économique explique que la relance économique dépend essentiellement de deux facteurs principaux, à savoir : l’investissement public et le soutien au secteur privé. « Ces deux facteurs peuvent être favorisés par la loi de finances ». Par ailleurs, il a appelé à ce que le gouvernement soutienne la consommation à travers la révision de l’impôt sur le revenu, ainsi qu’à l’investissement par le biais de l’agrandissement du budget.

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