La Tunisie veut développer ses avantages compétitifs afin d’attirer les investisseurs. Pour cela, il est nécessaire de créer les conditions propices, incitant les bailleurs de fonds à accorder leur confiance à l’écosystème tunisien et à ses conditions favorables à l’investissement et venir s’y implanter.
Et c’est ainsi qu’un groupe spécialisé dans les activités de fabrication de composants automobiles complexes, intégrant des technologies de pointe, a choisi la Tunisie pour y élire domicile et développer ses activités.
L’Instance tunisienne de l’investissement (TIA) précise, à cet égard, que la mise en œuvre de ce projet dénote le haut degré d’attractivité de notre pays, en voie de devenir un véritable «hub» de production de composants automobiles destinés au marché international.
C’est un groupe international de renom, spécialisé dans la fabrication de composants automobiles implanté au Parc des activités économiques de Bizerte, qui a fait part de sa volonté de renforcer ses investissements, pour atteindre une enveloppe globale de 300 millions de dinars, avec la création de trois mille postes d’emploi d’ici 2028.
Le groupe allemand spécialisé, «Marquardt Automotive Tunisie» a inauguré, mercredi dernier, sa deuxième unité industrielle dans le «Neopark El Fejja» (gouvernorat de La Manouba), sur une superficie de 126.000 m2, moyennant une enveloppe d’investissement globale de 50 millions d’euros (près de 169 millions de dinars).
Ce projet prévoit la création de 1.500 nouveaux postes d’ingénieurs, de techniciens et d’opérateurs de production, d’ici la fin de la décennie.
D’ailleurs, lors de l’inauguration de cette usine, le responsable allemand a affirmé que le partenaire allemand envoie, ainsi, un signal fort pour l’avenir. Dans le sens où la Tunisie est et restera un site clé pour son pays.
De son côté et dans une déclaration aux médias, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a rappelé que l’Allemagne se situe à la 5e place des pays investisseurs en Tunisie en 2023, avec une enveloppe de l’ordre de 2,3 milliards de dinars.
