Un beau CSS mais aussi une superbe Etoile. Et la loterie des tirs au but a tranché en faveur des Sfaxiens qui glanent le cinquième trophée de leur histoire.
Stade Olympique de Radès. Arbitrage de Naim Hosni.
ESS : Bediri, Kechrida, Boughattas, Ben Aziza, Ben Ouannès, Baayou (Boukhanchouch 113’), Methnani, Hannachi (Mejri 93’), Chikhaoui (Lahmar 50’), Brigui (Belarbi 77’), et Aribi.
CSS : Dahmen, Hnid, Mathlouthi, Amamou, Dagdoug, Ben Ali (Jouini 102’), Moncer (Bakir 91’), Jlassi, Marzouki (Sokary 75’), Hamdouni (Harzi 81’) et Chaouat.
Une finale ne se joue pas, ça se gagne. : Faouzi Benzarti et Nebojsa Jovovic semblent s’y accorder en choisissant d’opter pour la prudence et tâter le terrain durant les premières minutes du jeu avant d’entrer progressivement dans le match. Par ailleurs, les quelques tentatives enregistrées lors de la première période de jeu n’ont pas été dangereuses. En témoigne le corner tiré par Aribi, passé légèrement à côté du deuxième poteau de la cage de Dahmen qui n’avait nullement besoin d’intervenir se contentant de suivre le ballon du regard (3’).
Les Etoilés qui donnaient l’impression d’être plus entreprenants que leurs adversaires, ont manqué terriblement de percussion, à l’image de la tentative de Brigui parti sur la gauche, mais sa passe téléphonée pour Karim Aribi a été coupée sans difficultés par le duo axial sfaxien (11’).
Du côté du CSS, il a fallu attendre la 20’ pour voir les camarades de Hamza Mathlouthi monter enfin à l’attaque, sauf que le tir de Moncer sur coup franc direct est passé légèrement à côté du deuxième poteau, sans véritable danger pour Bediri (20’).
Douze minutes plus tard, le tir de Hannachi dans un premier temps et Kechrida dans un deuxième temps ont été dégagés facilement par la défense étoilée (32’).
Un léger mieux, sans plus…
L’entame de la deuxième mi-temps n’a pas été meilleure en matière de qualité de jeu. Une première occasion sfaxienne, œuvre de Houssem Ben Ali qui, après avoir dribblé Mortadha Ben Ouannès, a choisi de tirer à côté du montant gauche de Bediri au lieu de servir un de ses coéquipiers (52’). Une belle opportunité ratée par Ben Ali devant une cage presque vide où il y avait une possibilité de manœuvrer pour Chaouat et Marzouki.
Côté Etoilés, Lahmar n’a pas fait mieux puisque son tir à mi- volet a été intercepté sans difficultés par Dahmen (59’).
A défaut de spectacle plaisant sur le terrain, le public présent à l’Olympique de Radès a eu le mérite d’assurer le show sur les gradins.
Sur le terrain, le jeu s’est un peu amélioré au fil des minutes. Hamza Lahmar, le remplaçant du capitaine Chikhaoui après la pause, a tenté sa chance d’un tir de loin sur coup franc direct, mais sans inquiéter le gardien Dahmen qui a intercepté aisément sa balle (67’).
Et enfin une première occasion digne de ce nom depuis le début du match, signée Alaeddine Marzouki, dont la reprise de la tête s’est écrasée sur la transversale (71’). Il était temps !
Sur un corner de Lahmer, Ben Ouannès a été à deux doigts d’ouvrir la marque de la tête, mais sa balle s’est écrasée sur le deuxième poteau (83’).
A défaut de se départager au terme du temps réglementaire, les deux finalistes ont disputé les prolongations.
Parti sur la droite, Kechrida sert sur un plateau Karim Aribi dont le tir s’écrase sur le poteau droit (99’). Et bien qu’ils aient été dangereux, les Etoilés n’ont pas réussi une des occasions créées durant les prolongations. Les Sfaxiens, eu, se sont contentés de défendre. Et le CSS de remporter le trophée de la Coupe de Tunisie après s’être imposé lors de la séance des tirs au but (5-4).