Proche-Orient : la folie meurtrière

Editorial La Presse

 

L’Etat sioniste fait feu de tout bois, il bombarde tous ses voisins, cherchant à déclencher une guerre régionale au Moyen-Orient. Il a fait de Gaza un cimetière, actuellement il frappe au Liban, provoquant un exode massif sans précédent, faisant des millions de sans-abri qui errent de village en village. Désormais, l’aviation bombarde au cœur de Beyrouth visant le quartier de l’aéroport (siège des institutions financières et des sociétés appartenant au Hezbollah). Pire, il est question que l’entité sioniste se mette à cibler les hôpitaux de la région de la capitale, sous prétexte qu’un établissement sanitaire est utilisé comme bunker par le Hezbollah; le même prétexte (ou mensonge) a été évoqué lorsque Tsahal a bombardé les hôpitaux de Gaza, prétendant qu’ils abritent des militants du Hamas. Tsahal pilonne la Syrie et prépare, selon les prévisions, une frappe sur l’Iran.

Les Américains ne disent rien, ils font l’autruche, ne voient rien, occupés qu’ils sont ces derniers temps par les chiffres et les sondages de l’élection présidentielle. En attendant, «débrouillez-vous avec l’Etat sioniste», semblent -ils dire aux institutions internationales de paix (ONU, Finul, Unrwa, etc.) qui réclament à cor et à cri une proposition de trêve ou mieux un accord de paix. Pas de déclarations tonitruantes de Washington, mais des actes, qui se traduisent par le soutien militaire à Israël. Où l’on apprend que le Pentagone a annoncé dimanche l’envoi en faveur de l’Etat voyou d’un système de défense antimissiles «Thaad» ainsi que d’une centaine de militaires américains. Considéré comme l’un des plus perfectionnés au monde, il doit permettre de contrer la menace balistique de l’Iran.

De leur côté, les Européens, par leur indifférence (le pire des génocides), approuvent sinon cautionnent les meurtres et autres crimes ; autant dire que la politique de leurs gouvernants est influencée par un gouvernement sioniste belliciste, fanatique et dangereux. Le droit international impose entre autres des limites à l’usage de la force, mais l’entité sioniste n’en a cure. Rappelons — fait unique dans l’histoire — qu’elle a balayé d’un revers de main plus d’une trentaine de résolutions de l’ONU. Il faut croire que l’entité voyoute fait exception dans le monde, faisant peu de cas des valeurs démocratiques et humaines.

Les crimes de guerre commis à Gaza, et désormais au Liban (bien que l’occupation des deux territoires soit différente), ne sont pas seulement une tragédie humaine : ils constituent une violation flagrante du droit international, dont les dirigeants de l’État arrogant devront rendre compte un jour.

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