À l’aube d’une nouvelle ère économique pleine d’enjeux, la Tunisie se doit de relever des défis pour assurer sa croissance et sa résilience face aux incertitudes mondiales minées par des tensions géopolitiques de plus en plus majeures. En effet, les défis sans cesse changeants continuent de surprendre, exigeant des initiatives stratégiques et réfléchies pour faire front à la réalité perturbante. La prochaine étape en Tunisie ouvrira une nouvelle phase, celle du renforcement du capital réalisations économiques et sociales importantes, sans oublier les divers chantiers engagés dans nombre de domaines. Cette nouvelle étape, avec tous les enjeux et défis dont elle est porteuse, exige la solidarité de tous les Tunisiens ainsi que la conjugaison des efforts de tous les secteurs et institutions de l’Etat. Ce qui est en jeu et qui doit être considéré comme un vrai défi, c’est le renforcement des bases de l’Etat social. L’étape à venir doit être focalisée sur la consolidation de la dynamique de l’investissement et de la création d’emplois, l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles et le maintien de la soutenabilité des finances publiques. L’objectif ultime est accordé également à la promotion du capital humain, considéré comme l’objectif ultime de toutes les politiques publiques du pays et comme un référentiel de mesure des interventions gouvernementales. La garantie de la dignité et d’une vie décente pour les familles tunisiennes ne pourra être atteinte sans une politique économique structurée, fondée sur la promotion de l’investissement et le soutien aux secteurs porteurs. La souveraineté hydrique, alimentaire et énergétique, la protection du pouvoir d’achat ainsi que la réalisation des chantiers de développement, préconisées par l’Etat, seront les priorités majeures des efforts gouvernementaux dans les années à venir. Dans cette même lignée, le projet de loi de finances 2025 met en avant des orientations visant à améliorer le pouvoir d’achat et à préserver le cadre de vie des citoyens, tout en mobilisant des ressources supplémentaires destinées à soutenir et activer le développement économique et social du pays. Autant dire que la Tunisie a les moyens de s’en sortir par ses propres moyens, et que l’initiative viendra des Tunisiens eux-mêmes.