La Presse — De Henchir Chaâl à Sfax au Domaine d’Enfidha, en passant par les bassins des Aghlabides à Kairouan, le théâtre de plein air à Sousse, la maison de la culture Ibn-Khaldoun au centre de la capitale, sans oublier les visites présidentielles au dépôt de la SNT à Bab Saâdoun et aussi à la piscine municipale du Belvédère, qui vit une nouvelle jeunesse grâce précisément à l’intervention du Génie militaire, les visites-surprise effectuées régulièrement par le Président de la République, Kaïs Saïed, dans les différentes régions de la République ou dans les entreprises publiques constituent désormais une marque distinctive de l’approche présidentielle en matière de gestion des affaires publiques.
Beaucoup parmi les analystes et les commentateurs n’ont pas manqué de saluer, à sa juste valeur, cette approche de la gestion de la chose publique. Ils estiment, en effet, qu’en allant sur le terrain pour s’enquérir des problèmes et des difficultés qu’affrontent quotidiennement les régions et les institutions visitées et qu’en permettant aux citoyens de faire valoir leurs doléances et de faire part de leurs revendications et de leurs attentes, le Chef de l’Etat démontre qu’il demeure, en dépit de l’importance de sa mission à la présidence de la République, attaché à l’écoute directe des préoccupations des citoyens et qu’il ne se limite pas aux rapports qui lui sont quotidiennement remis sur la situation dans les régions.
Et à travers ses observations, ses recommandations et ses instructions, l’on découvre qu’il est informé de la réalité des problèmes et des entraves qui bloquent la concrétisation des projets de développement, qu’ils soient publics ou privés.
De plus, les communiqués de presse publiés régulièrement à l’issue des visites du Chef de l’Etat sur le terrain apportent des mesures concrètes afin de trouver les solutions idoines aux problèmes rencontrés.
Le Chef de l’Etat ne se lasse pas d’exhorter les responsables régionaux à assumer pleinement leurs responsabilités, à avoir les coudées franches pour résoudre les problèmes dans les régions qu’ils dirigent.
L’approche est significative de l’importance accordée aux compétences régionales, voire locales (gouverneurs, délégués et aussi commissaires régionaux représentant les différents ministères) pour qu’elles se comportent en partenaires à part entière dans l’œuvre nationale de développement.
Des partenaires qui agissent, qui prennent l’initiative et qui innovent.