Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, hier jeudi, au palais de Carthage, Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, et Hassna Jaballah, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi, chargée des entreprises communautaires.
Au début de la réunion, le chef de l’État a particulièrement insisté sur l’importance de la formation professionnelle, qui, a-t-il dit, pourrait ouvrir de larges perspectives pour les jeunes en matière d’emploi.
Il a souligné que la marginalisation et la négligence de ce secteur ont contribué à la hausse du chômage et au blocage des opportunités pour le lancement des projets, générateurs de postes d’emploi.
Par ailleurs, le président de la République a donné des instructions pour simplifier les procédures de création des entreprises communautaires et trouver de nouveaux moyens de financement. Il a fait observer qu’un grand nombre de jeunes se sont engagés dans cette initiative, mais se sont heurtés à des obstacles pour la concrétiser.
« Ce type d’entreprise pourrait transformer la Tunisie en un chantier de travaux, non seulement dans le domaine agricole, mais aussi dans de nombreux secteurs », a-t-il dit.
aziz aziz
22 novembre 2024 à 11:59
Des chantiers oui, mais lesquels?
La lutte contre la désertification est un domaine auquel le modèle des Entreprises Communautaires (EC) peut très bien réussir. Cet effort de lutte aux bénéfices indirects à long terme est généralement délaissé par les entreprises à but lucratif.
La chine a expérimenté avec succès ce modèle de société dans son projet de « muraille verte » pour combattre l’avancée du désert de Gobi et les retombées positifs sur les communautés du désert étaient spectaculaires.
La Tunisie peut faire de même. Sauf bien sûr, si les instigateurs des EC dans notre pays ont d’autres idées derrières la tête, autres que celle du bien-être commun.