Encore une fois, le Président de la République réitère l’intérêt particulier qu’il ne cesse d’accorder à l’éradication du système de la sous-traitance et à la révision du Code du travail dans le sens de la suppression urgente des formes d’emploi indécent.
Des pratiques inadmissibles que le Président Kaïs Saïed a dénoncées fermement, à maintes reprises, allant jusqu’à les comparer ouvertement à des procédés d’esclavagisme moderne.
Il y a lieu de rappeler que l’éradicatoin effective de la sous-traitance a figuré parmi les dossiers prioritaires sur le bureau du Président dès les premiers jours de son accession à la présidence de la République en octobre 2019, bien avant l’avènement du processus du 25 juillet 2021.
Sauf que les gouvernements qui se sont succédé avant le 25 juillet et qui étaient sous l’emprise de certaines forces connues pour leur clientélisme et pour leurs calculs politiciens étriqués ont tout orchestré afin que le dossier soit relégué aux oubliettes ou même enterré à jamais.
Aujourd’hui, plus particulièrement depuis la réélection du Chef de l’Etat, l’annulation urgente du système de la sous-traitance dans le secteur public est à l’ordre du jour et est considérée comme une priorité absolue, d’où sa présence, désormais, comme un point permanent à l’examen lors des rencontres du Président avec le Chef du gouvernement.
Pas plus tard que jeudi dernier, à l’occasion de sa rencontre avec Kamel Maddouri, Kaïs Saïed a estimé «indispensable la révision en profondeur du Code du travail afin de garantir le droit des travailleurs et de mettre fin aux contrats de sous-traitance».
La révision escomptée — le ministre des Affaires sociales a indiqué devant les députés de l’ARP et les membres du Cnrd que le projet est déjà prêt — doit comporter des sanctions contre les employeurs contrevenants «qui remplacent sciemment des ouvriers par d’autres dans le dessein de se dérober à la responsabilité découlant des nouvelles dispositions législatives».