La pilule est dure à avaler pour les taxis individuels qui n’ont pas digéré le récent communiqué publié par le ministère du Transport dans lequel il rappelle les décisions qui ont été prises pour mieux organiser et structurer le secteur.
Les chauffeurs de taxi qui refusent des courses parce que tel ou tel client ne se trouve pas sur leur trajet, qui circulent sans dispositif lumineux pendant l’horaire de service ou qui recourent à des applications « illégales » encourent désormais plusieurs sanctions.
Afin d’éviter les intrus et d’apporter plus de transparence au secteur du transport non régulier, le ministère du Transport prévoit, d’ailleurs, de mettre en place une plateforme électronique qui centralise les applications destinées aux taxis.
Ce tour de vis a provoqué un mécontentement généralisé auprès de la profession qui a été clairement exprimé par le secrétaire général de l’union des taxis individuels, Mohamed Ali Arfaoui, sur une radio privée.
Ce dernier a déclaré que les trois structures syndicales regroupant les chauffeurs de taxi ont évoqué la possibilité de se lancer dans une grève ouverte si les deux parties ne parvenaient pas à trouver un terrain d’entente.