Accueil Société Ez Zahra (Ben Arous) : séminaire scientifique sur « les troubles de la parole chez l’enfant : causes, répercussions et méthodes d’intervention éducative »

Ez Zahra (Ben Arous) : séminaire scientifique sur « les troubles de la parole chez l’enfant : causes, répercussions et méthodes d’intervention éducative »

La délégation régionale de la famille, de la femme, de l’enfant et des personnes âgées du gouvernorat de Ben Arous a organisé, samedi, dans la ville d’Ez Zahra, un séminaire scientifique sur le thème « Les troubles de la parole chez l’enfant : Causes, répercussions et méthodes d’intervention éducative », dans le cadre des activités du mois de la protection, en coopération avec un certain nombre d’institutions de la petite enfance, avec la participation d’un groupe de spécialistes en pédiatrie, en orthophonie, en ergothérapie et en comportements sociaux et psychologiques.Le Dr Ibtihal Al-Rabai, spécialiste en neurologie pédiatrique, a abordé les causes du retard de langage chez l’enfant et les signes avant-coureurs, qu’elle a résumés comme étant des causes organiques principalement dues à des problèmes d’audition, des difficultés liées à des troubles de l’acceptation et de l’analyse de l’information par le système nerveux de l’enfant, et des troubles du développement du langage et de la production de la parole, ainsi que de la représentation motrice des objets et de l’interaction avec l’environnement. Après avoir présenté les étapes normales de l’acquisition du langage chez l’enfant, qui commencent par l’interaction motrice et sensorielle et aboutissent à la formation d’une phrase et au récit d’une histoire courte vers l’âge de trois ans, elle a précisé qu’en cas de perturbation de cette progression, il est nécessaire de consulter un spécialiste et d’entamer le processus d’évaluation et de traitement. L’orthophoniste Maram Al Medab a abordé la question du retard de langage, en identifiant ses symptômes par rapport aux étapes du développement normal de l’enfant et les raisons du retard de langage, qu’elle a résumées comme une exposition précoce aux écrans électroniques, un environnement de communication fermé au sein de la famille, et l’absence d’interaction communicative, ce qui peut conduire à l’autisme et à une activité motrice excessive. Elle a insisté sur le fait que l’intervention thérapeutique commence à l’âge de trois ans lorsque ces symptômes sont constatés, ce qui correspond à l’âge naturel auquel un enfant commence à parler. La spécialiste en éducation, Bouthaina Jbali, a, de son côté, présenté l’approche éducative Montessori, qui est une pédagogie contemporaine axée sur le développement des talents de l’enfant en répondant à ses besoins, ce qui commence par l’observation de ses interactions et de son champ de mouvement et l’acquisition de traits de personnalité équilibrés et indépendants au cours de la période sensible qui s’étend jusqu’à six ans, ce qui contribue grandement à façonner sa personnalité future grâce à sa grande capacité de comprendre, d’assimiler, de recevoir et de se concentrer sur cela en acquérant toutes les compétences utiles, y compris la maîtrise de plus d’une langue. Pour sa part, Manel Dhahbi, ergothérapeute, a présenté les compétences cognitives associées à chaque âge de l’enfant, les mécanismes adoptés pour les mesurer et les outils utilisés pour identifier les troubles du développement cognitif et les traiter. Le séminaire a permis ainsi d’aborder les s psychologique et une a sociale de la prise en charge des retards de langage chez les enfants et les pédagogies adoptées dans les deux approches afin d’aider les enfants à développer leurs compétences en matière de communication langagière.

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