L’EST est allée s’imposer sur le score de 1 but à zéro à Tataouine, annonçant ainsi la couleur pour la nouvelle saison 2019-2020 qu’elle projette, comme d’habitude, de dominer de bout en bout.
L’une des qualités fondamentales de l’Espérance Sportive de Tunis est qu’elle ne snobe aucun adversaire même moins fort qu’elle. Elle l’affronte avec sérieux et respect en ne pensant qu’à la victoire avec, pour y parvenir, une hargne sans faille.
Ainsi, chaque saison, au bout de quelques journées en championnat, l’Espérance se retrouve dans une position confortable à la tête du classement général.
Et c’est avec le même esprit professionnel qu’elle gère toujours ses compétitions.
Avant-hier à Tataouine, les «Sang et Or» n’ont pas dérogé à la règle qu’ils se sont toujours fixée. Et c’est avec les trois points de la victoire qu’ils sont rentrés à Tunis. Ce fut donc l’entame espérée car ce n’est pas toujours facile de s’imposer face au club local sur son terrain synthétique.
Pour Mouine Chaâbani : «Ce fut un bon démarrage de saison car on avait affaire à une équipe bien organisée et difficile à tromper. Du coup, les trois points récoltés à Tataouine sont très précieux, à mon avis».
En effet, gagner un match en déplacement quelle que soit la valeur de l’adversaire est toujours un acquis et un avantage de taille.
Rien d’exceptionnel !
En dehors de la victoire, l’Espérance n’a pas fait un grand match. C’est normal dans la mesure où pas moins de sept joueurs nouvellement recrutés ont été alignés dans ce premier match de la saison 2019-2020.
On parle de Abdelkader Badrane, Elyès Chetti, Kuamé Bonso, Abderraouf Ben Ghith, Bilel Ben Saha et Ouattara.
Il était donc normal de voir l’équipe de Bab Souika chercher ses repères. Et si on ajoute à cela l’indisponibilité de quelques titulaires habituels comme Anice Badri (incorporé en 2e mi-temps), Coulibaly (convalescent) et Blaïli, on comprend mieux les difficultés rencontrées par l’équipe de Mouine Chaâbani qui a quand même réussi un bon coup. Même si l’unique but de la rencontre fut l’«œuvre» du défenseur adverse Hédi Khalfa contre son camp.
Pour ce qui est du rendement individuel, surtout des nouveaux venus, rien ne mérite d’être qualifié d’exceptionnel. Le niveau était juste moyen et rien ne crevait l’écran.
Les fans du club de Bab Souika remettront pour plus tard leur jugement sur les nouveaux venus. En revanche, le Libyen Hamdou El Houni a été égal à lui-même et l’on s’attend à ce que cette saison soit la sienne.
Il aura la chance de mettre en évidence son talent d’attaquant redoutable dont le quadruple champion d’Afrique aura grandement besoin dans les compétitions africaine et arabe en particulier.
D’ailleurs, on verra un peu plus clair dès ce vendredi à Beyrouth où l’Espérance aura à croiser le fer avec le club libanais d’Ennejma dans le cadre des trente-deuxièmes de finale de la Coupe arabe des clubs champions.
Amor BACCAR