Accueil A la une Tunisie – Kamel Idir : “La FTF n’est pas une banque, les clubs doivent régler leurs dettes”

Tunisie – Kamel Idir : “La FTF n’est pas une banque, les clubs doivent régler leurs dettes”

Le président du comité de normalisation chargé de gérer les affaires de la Fédération Tunisienne de Football (FTF), Kamel Idir, a souligné que la fédération n’est pas une institution bancaire et que les clubs sont tenus de régler leurs dettes. Ces dettes, issues de litiges auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), ont été réclamées par la Confédération africaine de football (CAF) sous forme de décisions définitives.

Lors de la clôture de l’assemblée générale extraordinaire de la FTF qui s’est tenue samedi à Gammarth, Idir a précisé que la relation entre la fédération et les clubs doit être plus transparente, en particulier en ce qui concerne les transactions financières.
Il a ajouté que la fédération n’a pas pour rôle de créer des emplois et a insisté sur la nécessité d’établir une relation claire, sans entrer dans des débats sur les droits de diffusion télévisée ou autres créances, rapporte l’agence Tap.

Idir a également souligné que le prochain comité de normalisation de la fédération devra informer mensuellement les clubs de l’état de leurs dettes et créances afin d’éviter l’aggravation de leurs problèmes financiers. Il a expliqué que les clubs tunisiens recrutent de manière souvent irrationnelle, en signant de nombreux joueurs sous la pression des supporters, ce qui entraîne des dettes considérables et des sanctions juridiques en raison du non-respect de leurs engagements financiers envers les joueurs. Il a précisé aussi que la Confédération africaine de football a exigé que les clubs règlent leurs dettes résultant des décisions du TAS.

La fédération n’étant pas impliquée dans ce processus, c’est à chaque club de s’acquitter de ses obligations financières pour pouvoir continuer à participer aux compétitions. Idir a conclu en affirmant que le football tunisien ne peut pas continuer à être géré de manière aussi chaotique et qu’une réforme de la gouvernance des clubs est impérative. La Presse

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