Le trouble obsessionnel compulsif (wasweskahri) est une maladie psychologique assez pesante. Il s’agit d’un trouble mental qui influence l’attitude et le comportement comme par exemple une personne qui a du mal à croire que ses mains sont propres, elle les lave plusieurs fois de suite, car il y a un risque d’attraper une maladie, ou une personne qui peut revenir au parking plusieurs fois de suite pensant qu’elle aurait pu ne pas bien fermer le portail ou ne pas avoir cliqué sur la commande de la fermeture automatique et donc risque de vol. Un autre exemple encore d’une fille de 14 ans que j’ai reçue depuis 2 mois et qui souffre de la peur d’attraper des poux au collège, de ses amis ou des profs ou de quiconque.
Vous vous dites peut-être comment je peux me mêler d’une histoire pareille alors que je ne suis pas médecin et que je suis coach de développement personnel !
Mais bien sûr que vous avez raison. Cette fille et d’autres encore me consultent mais aussi fréquentent régulièrement les cabinets de leurs médecins traitants pour le suivi médical. En ce qui me concerne, je m’occupe du côté accompagnement psychologique justement à travers, par exemple, des méditations guidées, des séances de sophrologie, et régulièrement des séances d’hypnose énergétique pour développer :
- La confiance en soi
- La gestion de l’émotion négative
- La gestion de la pensée compulsive
- La correction du comportement social
- L’intégration sociale
Le coaching de famille vu que les parents, frères et sœurs doivent obéir à certaines règles pour aider la fille à surmonter la difficulté.
Quelles sont les causes du TOC ?
Ce trouble, selon mon expérience avec plusieurs personnes, peut être dû à :
• Un traumatisme, comme, par exemple, la mort du papa ou de la maman pour un enfant ou un adolescent très sensible, qui n’a pas pu dépasser la douleur.
• Le covid et ce qu’il a engendré comme peur, angoisse et anxiété chez presque tout le monde.
• Il y a aussi le trop-plein de stress provoqué par le manque de satisfaction, le besoin d’exactitude, le caractère perfectionniste, etc. on ne pardonne pas ni à soi-même ni à l’autre la moindre erreur, on n’accepte rien sauf durement et on est trop dans le jugement de l’autre, de l’acte, de tout ce qu’on voit et perçoit par l’ego et non par l’âme. Donc toujours dans le contrôle et la peur, d’où d’ailleurs l’anxiété qui en découle !
• Le caractère rigide des parents engendre parfois des enfants avec le TOC malheureusement, des gens qui prennent trop au sérieux la vie, l’apparence et les études, ne se donnent même pas le droit de penser à un divertissement quotidien comme :
1- la méditation
2- 15 mn de yoga
3- avoir des amis
4- sortir pour partager un bon moment avec des amis dans la nature
5- prendre plaisir à respirer l’air frais de l’aurore
Ils disent souvent qu’ils n’ont pas le temps pour ces petits grands détails de la vie. Et le résultat est généralement de dépenser beaucoup d’argent pour trouver la solution introuvable à de telles maladies malheureusement.
Le problème de la personne atteinte de ce trouble est le manque de dopamine et de sérotonine, car ses parents ne lui ont pas appris, enfant, à donner de l’importance au bonheur ; mais plutôt, ils lui ont installé une programmation triste et désespérée basée sur l’attachement à ce qui fait souffrir et non à ce qui fait simplement rire sans souffrir. Dans certaines familles, l’enfant n’a le droit à rien, ni s’exprimer librement, ni crier, ni dire non ; il doit être toujours prêt pour étudier et faire des applications et chercher des séries de maths, etc. sans pause, car concrètement la pause est interdite.
Ces parents aiment beaucoup être bien jugés de l’autre et vivent pour satisfaire l’autre qui n’est jamais satisfait. Leur enfant sera donc dans le choix de se cloisonner, quitter les autres et choisir sa pseudo-paix dans la solitude. Vient alors une nouvelle visiteuse qui s’appelle : la phobie sociale.
Cercle rond de souffrance appelé le cercle de samsara où l’homme vit, comme a dit : Pascal Bruckner « Je souffre donc je suis ».
Il faut décider de changer !!!