Après la défaite aussi sévère qu’amère devant l’Espérance, l’UST est devant une deuxième épreuve non moins rude face à l’ASSoliman.
Commencer la saison sportive par une défaite à domicile, même si l’adversaire de la 1ère journée était l’Espérance, n‘est pas assurément de bon augure pour le coach tataouini, Walid Chettaoui, et ses protégés.
«Nous aurions pu sortir indemnes du guêpier ‘‘sang et or’’», constate avec regret le technicien des ‘‘Rouge et Bleu’’. «Nous ne méritions pas, certes, plus que le match nul qui était à notre portée, puisque nous avons su dominer le débat et freiner la machine espérantiste qui a connu pas mal de problèmes sur le plan offensif et ne s’est pas créé le nombre suffisant d’occasions de but qu’elle avait l’habitude d’obtenir dans un match. Le but de la délivrance que l’EST a marqué dans les dix dernières minutes est venu avec la complicité de l’un de nos défenseurs, ce qui a flanqué par terre tout notre plan de jeu et il nous était impossible en quelques minutes, avec tous nos pépins sur le plan physique, de redresser une situation compromise. On ne peut que dire dommage».
Le hasard du calendrier n’a pas bien fait encore une fois les choses avec un déplacement périlleux pour le compte de la 2e journée à Soliman pour affronter un ASS tout auréolé de son succès plus que probant sur la JSK. «Un deuxième gros morceau pour nous, reconnaît Walid Chettaoui, et cela ne va pas, à coup sûr, jouer en notre faveur, mais nous n’avons pas d’autres alternatives que d’essayer de gommer ce petit revers de la première journée pour reprendre confiance et nous mettre sur les bons rails. Une deuxième défaite d’affilée est donc interdite pour nous». Mais une possible réaction au stade de Menzel Bouzelfa, qui abritera la rencontre ASS-UST, ne sera possible que si tout l’arsenal offensif des Tataouinis sera au grand complet avec, à sa tête, le fer de lance Ismaïl Diakité, qui est entré en cours de match contre l’EST et qui n’a pas fait grand-chose, vu la précarité de sa condition physique. Un match piège à pile ou face attend donc les «Rouge et Bleu» qui ont besoin d’un résultat positif pour faire taire des voix qui commencent à s’élever et à exprimer leurs réserves concernant l’état actuel des lieux dans l’effectif de l’UST.
Hédi JENNY