Parallèlement à l’amendement du décret présidentiel portant création de la Fondation Fidaa chargée de l’accompagnement des familles des martyrs, des blessés de la révolution et aussi des familles des martyrs de l’institution sécuritaire, de l’armée et de la douane et parallèlement aussi à la décision présidentielle tant attendue relative à l’intégration de tous les enseignants suppléants, qu’ils exercent dans l’enseignement de base ou dans l’enseignement secondaire, sans oublier le feu vert donné par le Chef de l’Etat afin que se déclenche le processus d’élaboration, en commençant par la base, du plan national de développement économique et social, se poursuivent, à un rythme de plus en plus soutenu, l’attention particulière et le suivi constant accordés par le Chef de l’Etat à la consécration, dans le vécu quotidien des Tunisiens et des Tunisiennes, des fondements de l’Etat social prôné et sans cesse réaffirmé, à travers les apparitions médiatiques du Président, ses entretiens avec le Chef du gouvernement et les ministres et aussi à travers les conseils ministériels restreints consacrés aux dossiers afférents à la concrétisation des choix et orientations, particulièrement sociaux, de la prochaine étape.
L’appel lancé, mercredi, par le Président Kaïs Saïed, lors de l’audience qu’il a accordée au ministre de l’Economie et de la Planification, dans l’objectif de faire en sorte que «l’économie nationale soit basée essentiellement sur les choix du peuple et la politique du compter-sur-soi, outre la coopération internationale bilatérale et multilatérale de manière à préserver nos intérêts et notre liberté de choix».
Les propos du Président sont clairs, transparents et tranchants : l’édification de l’avenir de la Tunisie, sur la base du projet de développement économique et social 2026-2030, ne peut qu’être l’émanation de la volonté du peuple tunisien, libre de tracer souverainement les grandes lignes de son développement en comptant d’abord sur ses propres moyens et en donnant la parole aux citoyens dans les régions et les localités, via les conseils locaux, régionaux et de district. Pour faire valoir leurs idées et propositions et faire entendre leurs voix et leurs approches quant à la meilleure stratégie à entreprendre afin de contribuer et d’assumer sa part de responsabilité dans le processus national de développement et de progrès.
Il convient de souligner, comme l’a indiqué le Président, la nécessité de se mobiliser afin d’identifier les priorités et de répondre aux aspirations du peuple en «termes de justice sociale, de croissance et d’intégration effective».