Accueil A la une Approche de gestion des affaires publiques: L’urgence de la responsabilisation de tous

Approche de gestion des affaires publiques: L’urgence de la responsabilisation de tous

Pour le Chef de l’Etat, «les responsables doivent proposer des solutions radicales et définitives, plutôt que de se contenter de constater les problèmes sans les résoudre de manière définitive». Il est, désormais, du devoir de tout responsable de faire preuve d’imagination et de créativité et d’assumer pleinement ses responsabilités
La Presse — L’approche présidentielle en matière de gouvernance de la chose publique se précise, se clarifie et s’expose à l’adresse de l’opinion publique via les rencontres régulières entre le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement, les ministres et les responsables des entreprises publiques, sans oublier les entretiens qu’il accorde aux présidents de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (Cnrd) avec une attention particulière aux échanges qu’il a avec les citoyens lors des visites inopinées qu’il effectue dans les régions ou lors des bains de foule avec les Tunisiens dans les artères de la capitale ou celles des villes de l’intérieur du pays.

Et cette approche à laquelle les Tunisiens commencent à s’habituer rompt avec les anciennes pratiques consistant à dicter les directives et les instructions et à attendre que les responsables à l’échelle nationale, régionale ou locale se contentent de les appliquer à la lettre sans imagination ni créativité de leur part et sans prendre en considération les spécificités des régions, des localités ou des entreprises dont ils ont la charge.

La nouvelle approche présidentielle se fonde, en effet, sur la responsabilisation des autorités régionales, nationales et aussi locales, invitées à se prendre en charge, à concevoir elles-mêmes les plans de développement engageant l’avenir de leurs régions et à prendre l’initiative en matière d’imagination de solutions durables à même de mettre fin aux obstacles ou aux difficultés qui freinent encore la dynamique de relance économique dans leurs régions.

Lundi 13 janvier, le Président de la République a présidé un Conseil ministériel restreint ayant réuni le Chef du gouvernement, les ministres des Affaires sociales, de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour leur rappeler la nature de la mission qu’ils sont appelés à assumer et pour insister sur le fait que leur action future doit s’appuyer sur une constante fondamentale et irréversible.

Cette constante fondamentale est basée sur un triptyque : la clarté, la précision et la concision.

Ainsi le Chef de l’Etat exhorte-t-il les responsables à «prendre pleinement en compte, quand ils élaborent un projet de loi ou de texte réglementaire, les attentes, les souffrances et les difficultés des citoyens dans tous les domaines».

Le Président ajoute encore : «Ces responsables doivent proposer des solutions radicales et définitives, plutôt que de se contenter de constater les problèmes sans les résoudre de manière irréversible».

Les propos du Président sont de nature à motiver davantage les responsables quelle que soit l’échelle de responsabilité à laquelle ils appartiennent à agir, à prendre les mesures même si elles sont douloureuses tout en étant convaincus que tôt ou tard leur rentabilité et leur utilité seront prouvées.

Les institutions et les entreprises qui constituent, aujourd’hui, un fardeau pour le budget de l’Etat et les financces publiques, c’est-à-dire dont les pertes grèvent les caisses de l’Etat d’une manière continue, imposent des solutions radicales dans le sens de stopper l’hémorragie inacceptable des deniers publics qu’elles causent sans que personne n’ait le courage ou l’audace de dire non au phénomène.

Il importe, sur un autre plan, de souligner que parallèlement à son souci ininterrompu de voir les responsables (ministres, gouverneurs, chefs d’entreprises publiques et aussi cadres régionaux et locaux) assumer pleinement les missions dont ils sont chargés, le Chef de l’Etat réitère son attachement à l’éradication définitive du système de la sous-traitance dans les secteurs public et privé.

L’on apprend que le projet de loi amendant le Code du travail ordonné par le Président est en phase de finition.

Il sera soumis, prochainement, à l’approbation de la réunion du Conseil des ministres puis au vote des députés dans les prochains jours.

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