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Améliorer les infrastructures routières

Editorial La Presse

Le droit à un transport décent et celui de se déplacer librement à travers tout le pays ont été affirmés à tous les niveaux, plus particulièrement par le Président de la République, afin de faire bénéficier les citoyens des meilleures conditions matérielles et de confort.
En effet, un intérêt majeur a été accordé à tous les moyens de transport, aérien, maritime et terrestre avec ses différentes composantes dont celui ferroviaire et routier. Et pour ce dernier volet, l’infrastructure routière constitue un support primordial pour permettre aux usagers des déplacements sécurisés et confortables.

C’est dans cet esprit qu’une réunion de travail vient de se tenir, sous la présidence de la ministre de l’Équipement et de l’Habitat, pour passer en revue les programmes mis au point conformément au budget 2025 allouant une enveloppe évaluée à 2.450 millions de dinars.
La réunion a été consacrée, plus concrètement, à l’état d’avancement et au suivi des projets dans le domaine des infrastructures routières à l’échelle aussi bien centrale que régionale, tout en discutant des moyens devant permettre de surmonter les obstacles bloquant la réalisation de certains projets.

Et selon les premières données, on constate que lesdits problèmes résident dans l’aspect immobilier, le transfert des réseaux d’entrepreneurs publics, l’incapacité de certains entrepreneurs à respecter leurs engagements, d’où l’examen et la discussion des diverses mesures destinées à améliorer le rythme des travaux et leur achèvement dans les délais tout en répondant aux normes et à la qualité exigées.

En outre, et dans le cadre de l’application du décret gouvernemental, on s’attend à la mise en œuvre de mesures concrètes avec l’achèvement des projets en chantier, sans oublier les moyens susceptibles d’impulser les investissements et d’encourager les entrepreneurs pour qu’ils achèvent les projets entamés d’ici à la fin de l’année en cours.

L’année 2025 devrait enregistrer, effectivement, le démarrage de nombreux projets, dont notamment le projet du corridor pour le dédoublement de la route nationale n° 13 entre Sfax et Kasserine passant par Kairouan et Sidi Bouzid, le projet de dédoublement de la route nationale n°2 entre les villes d’Enfidha et de Kairouan et le projet de sauvegarde de la route nationale n°20 entre El-Faouar et Rjim Maâtoug.

En résumé, la stratégie nationale d’infrastructures routières table sur le long terme dans le sens où elle se distingue par une action de longue haleine s’étalant jusqu’à l’horizon 2035 avec un coût de près de 35 milliards de dinars avec un objectif primordial, en l’occurrence le renforcement des connexions entre les différentes régions du pays, notamment celles de l’intérieur du pays, grâce à la construction d’axes autoroutiers reliant les principaux pôles économiques de la Tunisie.

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