Accueil Sport Les bardolais laissent filer des points à domicile : Quand le Stade marque le pas…

Les bardolais laissent filer des points à domicile : Quand le Stade marque le pas…

Ça n’a globalement jamais ronronné côté stadiste sauf que le manque de lucidité à l’approche des buts de l’ESZ a été désavantageux.

Le Presse—Dans son fief du Bardo, le Stade Tunisien n’a donc pu venir à bout d’une accrocheuse formation de l’ES Zarzis. Surpris par l’entame de match des visiteurs, inspirés à l’image de Clavert Kiendrebeogo, buteur-express, le Stade a cependant vite rebondi par le milieu Bonheur Mugisha, sans pour autant mettre à profit ses temps forts par la suite. Le Stade marque donc le pas en dépit de quelques mouvements collectifs bien construits, le tout sur fond de domination territoriale stérile. Il est difficile d’accepter un tel résultat pour les Bardolais, mais n’oublions pas aussi que l’ESZ n’est pas un client à la portée. La preuve, son classement flatteur depuis les trois coups de la compétition.

Oui, le football est un sport parfois injuste car le Stade s’est procuré beaucoup d’occasions, sans pour autant cadrer la plupart du temps ou réussir le geste décisif. C’est bien dommage, car le Stade a livré sa partition. Sa production d’ensemble ne fut pas insuffisante, rapportée à l’adversité il va sans dire. De l’intensité, des projections, d’infinies passes latérales et des décalages, ça n’a globalement jamais ronronné côté stadiste sauf que le manque de lucidité à l’approche des buts adverses a été désavantageux. Si l’on partage donc ce constat sur le contenu général, c’est donc forcément beaucoup moins vrai sur la conclusion que l’on tire de cette rencontre.

Au Hedi Ennaifer donc, si l’initiative de jeu, en attaque ou en défense, a été meilleure que celle du rival, l’efficacité a fait défaut. En football, ça ne pardonne pas. En clair, quand ça manque de calme et tranquillité devant le but, ça déteint sur la finition, la concrétisation.

Connexions infructueuses

A domicile, le Stade a donc finalement emprunté une voie sans issue, se heurtant à un mur difficile à abattre. Ce n’est pas faute d’avoir essayé mais, en attaque, le trident Bilel Mejri-Saafi-Kadida a péché par manque de créativité et de sens du but tout simplement. Et même au milieu, outre Mugisha Bonheur qui a eu le mérite de rétablir la balance, Oumarou et Touré n’avaient pas cette inspiration et cette lecture du jeu qui ont tant de fois stimulé le Stade Tunisien. Dans son bastion, le Stade a ainsi été contraint au nul par l’ESZ et surtout mené dès l’entame du match. Et ce n’est pas à mettre sur le compte de l’absence de l’axial Sahraoui, car la défense avait fière allure avec les Khalfa, Ouattara, Arous et Laifi.

Quant ou coach Kanzari, s’il a tenté de changer son fusil d’épaule, en cours de jeu, avec les entrées d’Amath Ndao, Ouerghemmi, Zied Berrima et Nassef Atoui, en fin de compte, ce fut infructueux. Qu’à cela ne tienne cependant, là où certains voient des doutes, d’autres y voient de la ténacité, de l’engagement et du potentiel.

Pas de quoi s’inquiéter donc, même si les fans ont le droit d’exprimer des regrets et on comprend pourquoi…

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