Accueil Actualités Frustrant nul du CA face à l’USBG: Peu inspirés !

Frustrant nul du CA face à l’USBG: Peu inspirés !

Bettoni et ses joueurs n’ont pas su saisir leur chance jouant avec des manœuvres prévisibles. Deux points laissés dans la course au titre.

La Presse—Frustré par l’USBG, le CA a donc raté le coche dimanche dernier et manqué surtout l’occasion de se hisser en tête du classement. A Radès, les Clubistes n’ont pas réussi à marquer, refroidis certes par les arrêts réflexes de Farhati, conjugués aux maladresses de Srarfi et consorts. Pourtant, en dépit du fait que le CA a été légèrement amoindri, en l’absence des défenseurs Zaâlouni et Ben Abda, le Onze de Bettoni a multiplié les tentatives sans parvenir à les mettre au fond. Un manque d’efficacité criant face aux protégés de Mohamed Ali Maâlej, un coach qui aurait même pu aspirer au hold-up en fin de match mais le point du nul est forcément bon à prendre. Au stade Hamadi Agrebi, l’USBG a, cette fois-ci, exhibé un tout autre costume, celui d’un onze coriace au jeu pas vraiment flamboyant mais solide à l’image de l’activité des Machmoum, Skander Laâbidi et Ghazi Abderrazek. Sachant que l’USBG a érigé deux rideaux défensifs devant le CA (comment aurait-il pu en être autrement ?). Une charnière impénétrable, des chevilles ouvrières au taquet et des attaquants qui reviennent souvent au charbon pour prêter main-forte aux pivots et solidifier davantage le bloc-équipe, l’USBG a bien joué le coup et s’en est donc bien sorti.

Dominer n’est pas gagner, cet adage sonne comme un aveu d’impuissance pour des joueurs clubistes dominateurs mais peu inspirés, nullement incisifs et même prévisibles devant. Et quand on joue face à une équipe statique qui se contente d’évoluer très bas et de répondre au défi défensif, il faut varier, évoluer et se réinventer, tout ce que ce CA-là n’est pas parvenu à réaliser. En football, il faut convertir pour prendre le dessus.

Or, ni Hamdi Laâbidi, en dépit de quelques essais, ni encore Khadhraoui ou Ait Malek n’ont eu la lucidité pour faire la différence.

Quant aux alternatives, elles avaient pour noms Srarfi et Jules Kooh, deux avants qui n’ont pas trouvé la faille, butant sur le regroupement défensif adverse. Et puis, quand ça ne veut pas rentrer, à l’image de cette grosse occasion offerte à Srarfi, il y a lieu de dire que le CA était dans un jour sans et que ses attaquants étaient tout simplement hors sujet.

L’ombre d’Ahmed Khélil

L’autre remarque importante est en rapport avec la composition du milieu. Franchement, en l’absence d’un joueur repère, Ahmed Khélil, le CA perd en impulsion, se montrant la plupart du temps inconsistant.

Dénué de créateurs aussi, le milieu gagnerait en intensité, en aisance si un joueur tel que Kelaleche débutait le match en lieu et place de Ghaith Sghaier, joueur appliqué mais ordinaire. Face à des équipes cantonnées derrière, le CA peine donc à percer les coffres adverses, faute de joueurs pénétrants et tranchants. En fait, il n’y a pas encore ce joueur fantaisiste qui n’a pas son pareil au CA. Il n’y pas de joueur hors-pair qui puisse faire basculer le cours d’un match quand le réacteur clubiste grince. Au final, pour revenir à ce nul au goût de défaite, c’est donc une très mauvaise opération pour les joueurs de David Bettoni, un Onze qui « refuse » le leadership qui s’offre à lui et qui va devoir à présent hausser le ton et le niveau pour proposer une tout autre partition que celle jouée à Radès avant-hier.

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