Aujourd’hui, sans trop verser dans l’optimisme, on peut affirmer que la Tunisie est en train de s’outiller de tous les «paramètres» fondamentaux de la bonne gouvernance, En effet, bien que la conjoncture soit encore complexe, les démarches de relance socioéconomique, qu’elles soient à court, à moyen ou à long terme, tiennent compte désormais d’une ligne de conduite soigneusement tracée, reposant, elle-même, sur la réflexion approfondie, l’évaluation sérieuse et la planification rigoureuse.
Et cela signifie certainement que notre pays a su apprendre des erreurs du passé, notamment celles des premières années post-révolution.
On se rappelle justement que tous les gouvernements qui se sont succédé à cette période ont échoué, et ce sont ces mêmes paramètres qui leur ont fait nettement défaut. Car, face à la profondeur des pressions et aux revendications sociales de l’époque, nos décideurs ont malheureusement favorisé la précipitation par rapport à la gestion réfl échie. Ils ont opté ainsi pour l’apaisement en multipliant les solutions provisoires et les programmes isolés. De simples calmants qui se sont traduits rapidement par des échecs frustrants. Selon certaines statistiques d’ailleurs, qu’il faut prendre avec réserve, faute d’actualisation, plus de 80% des projets et programmes lancés au lendemain de la révolution n’ont pas abouti.
Heureusement, et grâce aux directives du Président Kaïs Saïed, notre pays a su trouver, à temps, la parade à cette politique «hasardeuse», à la faveur d’une nouvelle vision intelligente et surtout graduelle.
Ce qui donne plus de poids à cette nouvelle politique, c’est qu’elle a été axée, comme on l’a déjà soulevé, sur un parallèle à deux vitesses : l’une pour l’immédiat et l’autre pour le stratégique.
La première vitesse a misé surtout sur l’épuration et l’assainissement de notre environnement aussi bien socioéconomique qu’administratif. Une étape fondamentale pour un regain rapide du capital confiance des différents acteurs économiques et financiers.
La seconde, celle du stratégique, a répondu au souci d’instaurer, progressivement, les bases d’un développement durable ayant comme fondements le social et l’humain. Mais ce qui valorise encore davantage cette approche, c’est qu’elle a associé des valeurs universelles qu’on croyait révolues. On pense surtout à l’unité, au sens de l’implication et à la cohésion. D’ailleurs, en recevant, le 29 janvier, le Chef du gouvernement, le Président de la République a rappelé tout l’intérêt de garantir une parfaite harmonie au niveau de l’action gouvernementale à même de répondre positivement aux objectifs stratégiques nationaux.
Comprendre qu’il n’ y a plus de place aux actions isolées et encore moins à la politique de l’entre-soi qui ont été très lourdes de conséquences pour le pays et son économie.
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