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L’expert en sécurité, Ali Zermdini, a insisté ce mardi sur le rôle de l’État dans la mise en place d’alternatives économiques afin de protéger les habitants des zones minées et de renforcer leur ancrage à leur terre.
Lors de son passage ce mardi sur les ondes de Jawhara FM, il a souligné que le génie militaire poursuit sans relâche l’identification et la destruction des mines, rappelant que les groupes terroristes ont cherché à sécuriser leur présence dans les zones difficiles d’accès en implantant des mines sur tous les chemins afin de freiner et entraver la progression des forces adverses.
Zermdini a également rappelé que les mines datant de la Seconde Guerre mondiale continuent d’avoir des effets dévastateurs, insistant sur le fait que le génie militaire mène un travail constant et acharné de ratissage et de surveillance de ces zones.
« Il est impossible de restreindre totalement l’accès à la zone militaire interdite », a-t-il ajouté, soulignant que les femmes et les enfants, souvent inconscients du danger, s’y aventurent, ce qui entraîne de nombreux accidents.
Dans ce même cadre, il a cité en exemple la récente tragédie survenue dimanche, où un enfant a perdu la vie après l’explosion d’un engin suspect dans la région montagneuse d’Aïn Machri, à Mazira, relevant de la délégation de Hassi El Ferid dans le gouvernorat de Kasserine.
Enfin, l’expert a averti que les groupes terroristes appliquent une stratégie visant à vider ces régions de leurs habitants. Face à cela, les populations locales luttent pour leur survie et s’accrochent à leur terre, malgré les dangers.