
La Tunisie a toujours été un pays où il fait bon vivre… L’Etat tunisien, à travers les siècles, a toujours œuvré pour que les Tunisiens aient une vie digne et épanouie. Certes, tout au long de son histoire, la Tunisie a connu des hauts et des bas en matière de croissance économique. Cependant, ce petit pays au grand potentiel a toujours su identifier des solutions à même de garantir à sa population une vie décente en dépit des multiples défis. Dans le même ordre d’idées, a-t-on le droit de se poser la question suivante : la croissance du produit national brut est-elle toujours synonyme de bien-être et de bon niveau de vie du citoyen ? Plusieurs autres questions semblent être pressantes : la croissance du PNB est-elle une fin en soi ? Le courage de se poser des questions qui dérangent ne peut que dévoiler des réponses claires : la Tunisie a choisi son chemin. Un choix ayant pour finalité le bonheur de l’être humain.
N’ayons pas la mémoire courte et rappelons-nous la crise qui a secoué dernièrement l’humanité tout entière, à savoir le Covid-19, pour reconnaître que ce pays a su s’en sortir avec brio et sans dégâts considérables.
Il est vrai que les retombées économiques de la crise sanitaire qui a ébranlé le monde sont lourdes, mais les Tunisiens, connus pour être de vrais bons vivants, n’ont pas croisé les bras et se sont activement penchés sur la situation en faisant preuve de solidarité et en prouvant un grand sens de la responsabilité qui leur a permis de relever les plus grands défis.
Les analystes économiques de la 25e heure ne cessent de nous marteler à coup de chiffres et de courbes analytiques pour nous dire que le produit national brut d’une nation doit toujours primer. Or il est clair qu’ils se trompent sur toute la ligne car la croissance économique n’est pas une fin en soi ni une composante essentielle devant le bonheur d’un peuple.
Force est de croire que les temps sont durs mais il ne faut pas oublier que les diktats des bailleurs de fonds, notamment le FMI, ne sont plus acceptés par un peuple qui a choisi de se libérer de ses chaînes et d’affronter son destin avec courage en adoptant l’attitude du compter-sur-soi prônée par le Président de la République. On ne fait pas le bonheur d’un peuple avec des statistiques, et lorsque la Tunisie a défendu l’Etat social, c’est justement pour affirmer une position aux racines profondément humaines et nullement mathématiques. Le bonheur d’une nation réside dans sa paix sociale et son sens du partage équitable des fruits de la croissance. Un Etat social où tous les citoyens sont épanouis est possible. Il suffit de changer de lucarne et ne plus voir le monde à travers les meurtrières des persiennes. Il suffit d’ouvrir les fenêtres et de regarder loin, c’est-à-dire au-delà des chiffres, car l’horizon est immense. Bref, c’est l’essence de la politique sociale prônée par le Chef de l’Etat qui consiste essentiellement à permettre à tous les Tunisiens, notamment les plus démunis, de participer réellement au développement du pays, loin de toute politique sociale d’assistance et de marginalisation. En d’autre termes, tous les Tunisiens sont appelés à contribuer à l’œuvre de développement de la Tunisie et à en tirer les bénéfices.