![](https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2025/02/kaissaied1302.jpg?resize=850%2C491&ssl=1)
L’ancienne Constitution est bel et bien remplacée par celle de juillet 2022
La Presse —Depuis l’émergence de la Tunisie nouvelle, comme annoncé par le Président de la République au lendemain du plébiscite obtenu lors de l’élection présidentielle du 6 octobre 2024 lui accordant 90% des voix des électeurs, le Chef de l’Etat ne cesse de réitérer que le pouvoir est uni et unifié.
Le Président de la République a insisté, lundi, en recevant le Chef du Gouvernement, sur la nécessité pour tous les membres de l’équipe gouvernementale d’agir et de gérer les affaires de la chose publique dans une logique d’harmonie et de cohérence respectant les exigences incombant aux divers organes et mécanismes de l’Etat.
Plus encore, tout en répétant l’obligation d’une gestion conformément aux textes de la Constitution, le Chef de l’Etat a assuré que les divers responsables sont appelés à oublier l’ancienne Constitution dont les concepts sont dépassés.
En effet, ceci veut dire que ces mêmes responsables doivent comprendre, une fois pour toutes, que la Tunisie est, désormais, régie par la Constitution légale, puisqu’elle est adoptée par le peuple qui l’a votée par voie le référendum, tenu le 25 juillet 2022.
Revenant sur les prérogatives des responsables, le Président Kaïs Saïed a été ferme et clair en mettant le doigt sur certains concepts à suivre par les dirigeants en les exhortant de ne plus se contenter de faire un état des lieux de la situation,mais d’aller au-delà dans la mesure où ils doivent faire preuve d’esprit d’initiative et à proposer des décisions en guise de solutions à des situations complexes avec l’idée de répondre positivement aux attentes du peuple.
«L’état des lieux est bien connu», a indiqué en substance le Chef de l’Etat, avant d’ajouter que les responsables sont appelés à être plus vigilants et plus concrets en redoublant d’effort, en vue d’identifier les solutions adéquates et conformes aux différentes préoccupations des citoyens.
Ainsi, deux points essentiels sont mis en exergue, cette fois-ci, en l’occurrence, d’abord, la nécessité de rompre, définitivement, avec la précédente Constitution, remplacée par une nouvelle choisie par le peuple lors d’un référendum librement voté et supervisé et validé par l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie).
Ensuite, l’obligation pour tous les responsables de ne plus attendre les directives “d’en haut”, mais de faire preuve d’esprit d’initiative en commençant par l’établissement du diagnostic avant prendre les mesures qui s’imposent afin de répondre avec la plus grande célérité aux attentes du peuple et des citoyens où qu’ils se trouvent.
Il convient de rappeler que cette démarche est prônée et rappelée par le Président de la République qui, dès le 15 octobre 2024, soit à peine une semaine après sa réélection pour un deuxième mandat, avait souligné l’importance d’assurer un fonctionnement efficace des services publics et de garantir aux citoyens des services de qualité, insistant sur la nécessité de réagir avec fermeté envers quiconque ne respecterait pas ses obligations professionnelles, tout en appelant à des poursuites judiciaires si nécessaire.
Dans le même ordre d’idées, il a réitéré la nécessité pour les responsables de donner une suite favorable et rapide aux doléances fondamentales tout en les encourageant à être à la hauteur des défis historiques auxquels fait face le pays.
Et d’ajouter qu’il est nécessaire d’opter pour un cadre législatif novateur ouvrant de nouveaux horizons permettant de rompre définitivement avec les lois obsolètes tout en restant dans le cadre du renforcement et du respect du rôle social de l’État en adoptant le principe d’une société équitable au sein de laquelle tout un chacun trouve son compte en vue d’un vie digne.
En tout état de cause, il est important de constater que l’approche suivie par le Président de la République est marquée par un souci de justice, d’équité et du caractère social de l’Etat afin de concrétiser les revendications du peuple et de pallier les éventuels dysfonctionnements de certains services publics.