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Sur un pied d’égalité

Editorial La Presse

Le dossier relatif à la récupération des biens confisqués cédés à des prix dérisoires est désormais placé au cœur des préoccupations du Président de la République.

En effet, le Chef de l’Etat souligne, à chaque fois qu’il rencontre le Chef du gouvernement ou la nouvelle ministre des Finances ou aussi le gouverneur de la Banque centrale, la nécessité impérieuse pour le gouvernement de trouver une solution radicale aux milliers de millions de dinars que certaines parties ont réussi à subtiliser à l’Etat et dont ils profitent encore des dividendes avec la complicité et l’implication d’oligarques qui se sont imposés à la Tunisie durant plus d’une décennie.

Aujourd’hui, et au moment où certaines voix prétendent que le dossier est enterré du fait de sa complexité et des abus et dépassements qu’il a connus depuis la révolution au point que beaucoup de Tunisiens en ont déchanté, le Président de la République revient à la charge et rouvre ce dossier. Pour dire, répéter et réaffirmer, haut et fort, une vérité absolue: «La Tunisie ne bradera jamais ses biens, le peuple n’abandonnera, en aucun cas, ses droits légitimes et les coupables n’échapperont pas à la justice et seront sanctionnés pour leurs crimes, conformément à la loi en vigueur».

Et si le Président insiste sur l’urgence de résoudre le problème des biens confisqués, tout en appelant au rétablissement du rôle social de l’Etat et aussi en imaginant une solution qui mette un terme au chômage des détenteurs de doctorat, c’et bien parce qu’il est profondément convaincu que ces dossiers sont interdépendants et complémentaires. Dans le sens qu’on ne peut ajourner le traitement de l’un de ces dossiers au détriment d’un autre, sous le prétexte qu’il bénéficie de la priorité.

Dans l’approche mise au point par le Chef de l’Etat et appliquée par le gouvernement, tous les dossiers de développement sont traités sur un pied d’égalité.

Il n’est, en aucun cas et pour aucune raison, possible ou acceptable de privilégier une région par rapport à une autre ou un secteur qu’on pourrait considérer, à tort, comme prioritaire.

En conférant, jeudi après-midi, avec Mechkat Slama Khaldi, la nouvelle ministre des Finances, le Chef de l’Etat est revenu à ce qu’on appelle l’inflation des commissions spécialisées qui n’arrivent pas, depuis leur création, à atteindre les objectifs qui leur ont été fixés. Pour exhorter à une prise de conscience collective à même de libérer le pays des forces occultes qui le tirent encore vers l’arrière.

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