Accueil Sport POINT DE VUE : Entraîneurs rebelles !

POINT DE VUE : Entraîneurs rebelles !

Six matches pour Lassaâd Dridi, trois matches pour Sofiene Hidoussi, deux sanctions pas très bien accueillies par le CSS et le CAB, surtout dans le camp sfaxien. Pour le CSS, six matches contre Dridi cela veut dire une saison terminée et aussi que la Lnfp a exagéré et est allé à la peine maximale.

Du côté de Hidoussi, c’est une récidive et des déclarations chaudes et jugées agressives et déplacées. Les deux entraîneurs ont un point commun, l’émotivité : ils ne cachent pas leurs sentiments et, bien sûr, quand il s’agit de prestation arbitrale, ils y vont tout droit sans maquiller leurs paroles.

Ça leur coûte cher, très cher puisqu’ils sont interdits de banc et de diriger un match. Pourquoi en est-on arrivé là ? Ce qu’on note dans notre championnat, c’est qu’on est en train de voir les entraîneurs monter au créneau et ne plus se maîtriser au cours et après un match. Et il n’y a pas maintes raisons pour cela, c’est toujours l’arbitrage comme motif. Lassaâd Dridi, par exemple, s’en est pris violemment au staff arbitral emmené par Khaled Gouider. Pour l’anecdote, ce même arbitre a été à l’origine de plusieurs polémiques cette saison.

Rien ne justifie, bien sûr, le comportement de l’entraîneur du CSS, mais ce Khaled Gouider est un arbitre faible, et incapable de gérer ses émotions et d’être lucide. Ses décisions et celles de son assistant, ainsi que l’officiel  de la VAR, ont lésé le CSS. Beaucoup de suspicion autour de lui et de sa manière d’arbitrer. C’est le genre d’arbitre à réagir au quart de tour tel qu’il l’a fait contre Ait Malek au match OB-CA. Bien arbitrer, ce n’est pas brandir les cartons et hausser le ton à tort et à travers, mais tout d’abord prendre les bonnes décisions et minimiser la marge des erreurs pour ne pas fausser un match.

Quand un arbitre fait bien son boulot,  un entraîneur n’a plus raison de s’emporter, à moins qu’il cherche à fuir son incompétence et à  détourner les critiques. Mais en tout cas, nos entraîneurs doivent aussi se maîtriser davantage. Au cours des matches et aussi après, lors de leurs déclarations. Après 90’ de nerfs sollicités et de grandes émotions, il est tout à fait logique de s’emporter. Mais, nos entraîneurs doivent surtout donner le bon exemple, autant que possible. Ils représentent un club, ils influencent un public diversifié où il y a différents tempéraments.

Quand un entraîneur pète les plombs, il entraîne avec lui tout un public et il engage son club par conséquent. Que nos entraîneurs se calment un peu et soient moins émotifs même quand il y a un sentiment d’injustice et un arbitrage faible et partial. La sanction infligée en France contre Paulo Fonseca, entraîneur de l’OL, qui a disjoncté en collant le front contre celui de l’arbitre en lui criant et en le touchant avec le nez, est exemplaire et inédite : 9 mois de suspension ! C’est pratiquement le départ consommé de l’entraîneur portugais de Lyon. Alors, un peu de calme svp !

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