
Après une première présentation en décembre 2024, les réflexions se poursuivent autour des premiers résultats de l’étude sociologique menée par le programme TACIR-Research, sur les pratiques culturelles et artistiques des jeunes dans les milieux marginalisés. Ainsi, une deuxième rencontre de réflexion est prévue demain, mardi 11 mars (à 21h00), à Dar Bach Hamba, dans la médina de Tunis, afin d’approfondir les échanges sur les premiers résultats de l’étude, menée dans le Grand Tunis, le Kef, Kasserine et Sidi Bouzid, dans le cadre de la composante « Research » (recherche) du programme d’accompagnement TACIR (Talents-Arts-Créativité-Inclusion-Recherche).
Un collectif d’universitaires et de chercheurs participe à cette étude, en l’occurrence Kmar Bendana, Imed Melliti, Maher Hanine, Thouraya Hammami, Zouhair Ben Jennet, Samiha Khelifa, Arbi Dridi, Rim Ben Ismail et Kaouther Graidia.
L’étude s’intéresse à l’usage de l’art par les jeunes comme moyen de création, d’expression identitaire et de résilience sociale, tout en analysant les parcours souvent difficiles des jeunes engagés dans l’action culturelle dans plusieurs régions de l’intérieur du pays.
Le programme TACIR est un dispositif d’accompagnement destiné aux jeunes afin de réduire les inégalités d’accès à la culture et à la créativité. Il est animé par une task-force d’enseignants-chercheurs et d’experts du secteur des Industries Culturelles et Créatives (ICC) au sein des espaces TACIR-Labs, implantés dans plusieurs régions.
La composante « Research » est l’une des cinq branches d’activités du programme. Elle vise à mener des recherches pour une meilleure compréhension des processus de création, d’innovation et de développement sociologique et socio-économique dans les ICC.
Le programme TACIR est initié par l’association Amavi et réalisé avec l’appui de l’Ambassade de Suisse en Tunisie, la Fondation Drosos, le projet Maghroum’in, financé par l’Union européenne en Tunisie et mis en œuvre par l’AECID, la FIIAPP et le British Council Tunisia, la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) et le groupe Microcred, le Fonds international pour la diversité culturelle de l’UNESCO ainsi que l’Ambassade de France en Tunisie.