
Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé l’après-midi du jeudi 13 mars 2025 une réunion du Conseil des ministres, qui a notamment examiné un projet de loi modifiant certaines dispositions du Code du travail. Ce projet prévoit l’interdiction et la criminalisation de la sous-traitance de la main-d’œuvre, tout en préservant les droits des travailleurs dont les contrats à durée déterminée ont été résiliés, ainsi que ceux dont les contrats de sous-traitance ont été rompus à partir du 6 mars 2024. Cette mesure vise à éviter que ces travailleurs ne soient privés des nouvelles dispositions annoncées pour la première fois par le président de la République à cette date.
Lors de la réunion, Saïed a souligné que ce projet de loi est le fruit d’un travail de longue haleine, avec des discussions qui se sont prolongées jusqu’à tard dans la nuit. Il a précisé que six autres projets de loi avaient été examinés avant d’aboutir à la version finale du texte, élaborée après une étude approfondie des détails et des répercussions potentielles.
Le président a vivement critiqué les approches précédentes, affirmant que le pays avait besoin d’une rupture totale avec les pratiques du passé. “Nous n’avons pas besoin de solutions partielles ou de réformes superficielles, mais d’une refonte complète pour en finir avec un système que l’on pourrait comparer à de l’esclavage”, a-t-il déclaré.
Il a également dénoncé l’exploitation des travailleurs, rappelant que la fin de la sous-traitance avait été annoncée en mars 2024. Toutefois, certaines parties auraient tenté de contourner cette décision en mettant fin aux contrats à durée déterminée ou en licenciant des employés pour les priver des bénéfices de la réforme.
Saïed a assuré que l’État ne transigera pas sur les droits des travailleurs et des contractuels. “La loi sera appliquée avec fermeté face à toute tentative de contournement. Nous portons cette responsabilité, et quand nous faisons une promesse, nous l’honorons pleinement”, a-t-il insisté.
Le président a affirmé que ce projet de loi vise à mettre fin aux souffrances des travailleurs tunisiens et à répondre à leurs revendications légitimes. “L’État prendra toutes les mesures nécessaires pour garantir la justice sociale et protéger les droits de tous les citoyens”, a-t-il assuré.
riri
14 mars 2025 à 11:33
Vous servez à quoi au juste LAPresse?
On a lu ce communiqué dans 50 publications.
Aucune analayse?
Aucune valeur ajoutée pour une décision pourtant lourdes de concéquence?
Vous êtes un journal avec des journalistes qui éclaire l’opinion, où vous êtes juste là pour passer les plats et noircir du papier?
Vous servez à quoi exactement avec notre argent??