Le coût total du projet est de près de 228 millions de rials saoudiens soit l’équivalent de 60.8 millions de dollars américains. Le projet s’étalera jusqu’à 2027.
Une convention a été signée entre la Tunisie et le Fonds saoudien pour le développement, le 29 mars 2019, et ce, pour la contribution au financement du projet de protection des villes et zones urbaines des inondations. Le projet vise à réhabiliter et mettre en place les canalisations en béton armé à dimensions diverses.
Il s’agit aussi de réhabiliter les bassins de collecte des eaux pluviales et de mettre en place un canal périphérique près du lac de l’Ariana dans la zone nord et est dans le Grand-Tunis. Le projet consiste aussi de réhabiliter les routes et zones vertes y compris les travaux de forage, d’enfouissement et de mise à niveau des ouvrages hydrauliques dans le gouvernorat de Gabès.
Un vrai cauchemar
Les composantes du projet sont multiples, dont l’aménagement des oueds et la réalisation d’ouvrages hydrauliques. Il est question d’aménager les Oueds Korb, Rouiche, Ezzir et El Khalij. Des canaux en béton armé seront mis en place en plus de l’aménagement des bassins de collecte des eaux pluviales.
On va aménager également Oued Gabès avec des travaux de forage, d’enfouissement et d’enlèvement des anciens ouvrages, l’aménagement des routes et des zones vertes.
Des travaux consultatifs sont une autre composante du projet. Dans ce cadre, il sera procédé à la révision et la mise à jour des études et des plans ainsi que les documents. Des appels d’offres sont lancés pour effectuer les différents travaux. Le coût total du projet est de près de 228 millions de ryals saoudiens soit l’équivalent de 60.8 millions de dollars américains. Le projet s’étalera jusqu’à 2027. Le taux d’intérêt fixe du crédit est de 2% par an des montants tirés du montant principal. Le remboursement se fera sur 20 ans dont une période de grâce de 5 ans, avec des parts égales soit une fois par semestre.
Les inondations constituent un vrai cauchemar pour les Tunisiens qui habitent dans les zones basses. Chaque fois que la pluie tombe pendant quelques minutes, ces zones deviennent débordées d’eau qui s’infiltre dans les maisons, endommageant les effets des habitants. D’où l’intervention de l’Onas pour pomper l’eau de ces maisons, et de la rue en vue d’abaisser son niveau. Espérons que ce projet contribue, à terme, à protéger les villes identifiées des inondations répétitives et envahissantes.