Malgré des moyens limités, les Stadistes comptent sur leur cru pour tenir jusqu’au bout.
Qu’il stagne ou qu’il régresse carrément, le Stade incarne toujours quelque chose de différent dans son époque actuelle et même bien avant. Le Stade, c’est avant tout un football à visage humain, loin des transferts outranciers et des salaires exorbitants de ses voisins.
Forcément, pour les puristes, c’est un bol d’air dans cette Ligue 1 de l’argent roi.
A présent, cela peut sembler un peu démagogique, mais contrairement aux pions du foot-business, le Stade figure au sommet, même s’il n’a pu aller au bout, faute de joueurs cadres conservés.
Aujourd’hui, faute de trophée, quoi qu’il reste Dame Coupe, les poulains de Chokri Khatoui peuvent s’enorgueillir d’avoir rempli l’armoire à sensations cette saison, même si l’équipe a accusé le coup en 2025, après avoir cavalé en 2024. Ne pas oublier aussi que cette saison, le Stade a malmené l’EST à Radès, battu le CA au Bardo, retourné l’Etoile à l’Olimpico et renversé le CSS au Mhiri.
En football, « qui veut aller loin doit ménager sa monture » et le Stade, faute de moyens, a dû céder les « bijoux de famille » et s’en remettre à ces jeunes du cru, ces joyaux qui jusque-là n’ont pas démérité.
Une équipe génératrice d’émotions
C’est une partie intégrante de l’identité du Stade et de son état d’esprit.
C’est une mentalité, une façon de faire. Au complexe du Bardo, les fans, tenants, aboutissants et acteurs du jeu savent qu’ils doivent se battre tous les jours pour exister et pour survivre car il manque l’argent, le nerf de la guerre, pour demeurer dans le cénacle prisé du Top 4 local.
Ne jamais rien lâcher, surmonter les obstacles, garder le cap contre vents et marées, cela demande des moyens colossaux, mais une équipe génératrice d’émotions telle que le ST est là pour nous rappeler qu’il ne suffit pas d’empiler les « galactiques » pour monter en grade, prouvant à qui veut l’entendre que chaque succès engrangé est le fruit du travail et de la persévérance avant tout.
