
La cinquième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a prononcé ce vendredi soir des peines de prison allant de 18 à 36 ans contre huit accusés dans le cadre de l’affaire dite des “réseaux d’envoi aux foyers de tension”. Tous les condamnés seront également soumis à une surveillance administrative de cinq ans, a confirmé le premier substitut du procureur de la République près le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme dans une déclaration à l’agence TAP.
Les huit accusés, actuellement en détention provisoire, étaient jugés pour des accusations graves, notamment la constitution d’une organisation terroriste, la mise à disposition de compétences au profit de cette organisation, ainsi que l’adhésion volontaire à un groupe terroriste sur le sol tunisien. Ils sont également accusés d’avoir utilisé le territoire national pour commettre des actes de terrorisme à l’encontre d’un pays étranger et de ses citoyens. De plus, plusieurs d’entre eux sont accusés d’avoir recruté des individus en vue de commettre des actes terroristes à l’étranger, d’avoir facilité la sortie illégale ou légale de personnes du territoire tunisien pour ces fins, et d’avoir fourni des fonds destinés à financer ces activités terroristes.
Les accusés concernés par ces peines sont : Ali Larayedh, ancien vice-président du mouvement Ennahdha, ancien Chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur ; Fathi Beldi, Abdelkrim Abidi, Noureddine Ghandouz, Lotfi Hammami, Hichem Saadi, Sami Chaar et Saïf Eddine Raïs.