
A l’occasion de la célébration des fêtes de l’Aïd El-Kébir et de l’Aïd El Fitr, on a pris l’habitude de voir l’ensemble des structures de l’Etat se mobiliser avec le maximum de leurs capacités en vue d’offrir aux Tunisiens et aux Tunisiennes les meilleures conditions d’une fête aussi agréable que possible.
Ainsi les sociétés de transport public font-elles tout leur possible (le plus souvent sans satisfaire toutes les demandes) pour que les citoyens puissent accomplir leurs rites dans la quiétude la plus totale. De même, les municipalités donnent les ordres pour que les marchés approvisionnent, à temps, les consommateurs en légumes et fruits nécessaires à la confection des mets traditionnels en de telles circonstances.
Pour certaines parties autoproclamées références suprêmes en matière de gestion des affaires nationales, politiques en particulier, ce qui se fait à l’occasion ne peut être considéré comme extraordinaire ou hors normes. Sauf que, jusqu’aux récentes années, celles précisément de la décennie noire, beaucoup de Tunisiens ont perdu le goût particulier qui accompagnait généralement les préparatifs des aïds pour des raisons souvent à caractère politique, voire politicien, en conformité avec les agendas de l’époque révolue.
Aujourd’hui, par la grâce des valeurs revivifiées à la faveur du processus salvateur du 25 juillet 2021 conçu, conduit et concrétisé quotidiennement, sur un rythme de plus en plus soutenu par le Chef de l’Etat, les Tunisiens se sont réconciliés, d’abord, avec leur pays qu’ils ont risqué de perdre sérieusement quand certaines parties étrangères faisaient la pluie et souvent le mauvais temps. Ensuite, ils ont retrouvé leur identité incrustée dans l’histoire de leur pays, l’histoire d’un pays qui a réussi à concilier authenticité et modernité, tout en préservant leur droit à enrichir les progrès civilisationnels engrangés par l’humanité.
Enfin, en redonnant aux Tunisiens le sentiment légitime d’être fiers d’appartenir à un pays dont les exploits sont appréciés et reconnus par le monde entier. Le dernier exploit historique étant celui relatif à l’éradication définitive de la sous-traitance, la forme moderne de l’esclavagisme.