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L’administration tant rêvée 

Editorial La Presse

Nombreux sont les spécialistes et les experts à se poser la question suivante, sans parvenir à fournir même une ébauche de réponse : pourquoi l’administration tunisienne, en dépit de la mine de compétences dont elle regorge et qui sont reconnues par les instances internationales pour leur professionnalisme, voire leur génie, n’arrive pas à s’aligner sur l’approche mise en œuvre par le Président de la République dans l’objectif de mettre au point l’administration numérique.

Et ce, pour permettre à nos cadres administratifs de se mettre au diapason de leurs collègues dans le monde moderne où le cadre de l’administration joue effectivement son rôle de moteur essentiel de l’opération économique et, partant, de la promotion de l’homme, objectif suprême de toute œuvre de développement.

Le Président de la République a beau répéter que l’heure a sonné pour que l’administration se positionne à la place qui lui revient de droit dans l’œuvre nationale de construction et d’édification et pour qu’elle réponde à la précieuse confiance que la communauté nationale place en sa capacité à faire entrer le pays dans le cercle des nations avancées qui produisent, entreprennent et font l’histoire.

Certaines voix qui ont été éduquées à se suffire des ambitions modestes, pour ne pas dire insignifiantes, continuent malheureusement à rester les bras croisés face aux forces de l’inertie.

De plus, ils contribuent par leur discours à faire avorter tout espoir et toute ambition et à apporter de l’eau au moulin de ceux et celles qui ont décidé de tourner le dos à la Tunisie. Et leur argumentation fallacieuse n’échappe plus aux Tunisiens qui croient encore en leur pays : il s’agit de leurs jérémiades habituelles prétextant certaines «erreurs commises à l’encontre» des «patriotes» qui étudient avec les diplomates étrangers les meilleures stratégies à suivre en vue de destituer le Président de la République. 

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